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Lara lee a lu Lux tenebrae de Giacometti et Ravenne

Publié le par Lara Lee Lou Ka

Lara lee a lu Lux tenebrae de Giacometti et Ravenne

4e de couverture

 

La mort, commissaire. La mort n'est qu'une porte. Ce qu'il y a derrière, voilà le mystère ultime. C'est la seule question qui obsède l'homme depuis l'aube de l'humanité. Et cette porte, vous allez l'ouvrir, Marcas...

Été 2010. Le commissaire et franc-maçon Antoine Marcas est déclaré mort, après avoir succombé à une blessure par balle.
Mais l'histoire ne fait que commencer.
Car par-delà sa propre mort, Marcas va mener la quête la plus incroyable qui lui ait été donné de vivre depuis son initiation maçonnique. Une expérience absolue qui a vu le jour il y a plus de trois mille ans...

De l'Égypte d’Akhenaton aux Expériences de Mort Imminente en passant par l'origine cachée de la franc-maçonnerie, découvrez le nouveau Giacometti et Ravenne : un thriller initiatique au cœur des ténèbres...
La série des aventures du commissaire Marcas a été traduite dans treize pays.

 

Mon avis

 

Un voyage extraordinaire au-delà de la mort, voilà ce que nous propose Ravenne et Giacometti dans Lux tenebrae. Un périple que l’on suit à travers les aventure d’Antoine Marcas, commissaire de police qui revient d’entre les morts après avoir été tué d’une balle dans la tête lors d’une perquisition. Et également, en suivant le pharaon Akhenaton dans sa quête pour l’au-delà.

 

Si le côté historique m’a beaucoup plu, j’ai eu plus de mal à adhérer au retour d’entre les morts de Marcas. Quant à l’expérience des piliers, je la trouve complètement tirée par les cheveux.

 

Mais cela reste un bon roman.

 

Pour illustrer musicalement ce retour de lecture, j’ai choisi System Of A Down - Lonely Day

 

 

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Lara Lee a lu plume en séries de Ysaline Fearfaol et Ayleen Night

Publié le par Lara Lee Lou Ka

Lara Lee a lu plume en séries de Ysaline Fearfaol et Ayleen Night

4e de couverture

 

Vous aimez leurs aventures ? Alors, retrouvez-les le temps d’un feuilleton écrit par la Plume : les de Chânais dans la Grande Guerre, Tristan et Izabeau, l’Ombre et le Chasseur, les agents Ghislain La Fronde et Trevor Gamisson en pleine enquête…
Et découvrez aussi des héros que vous ne connaissez pas encore, mais qui aussi ont une histoire à vous raconter…

 

 

Mon avis

 

Quel plaisir de retrouver la plume d’Ysaline et de découvrir celle d’Ayleen. J’ai également apprécié de rencontrer de nouveaux personnages tels Storm et Tiger ou retrouver l’Ombre et le Chasseur découverts lors de précédents recueils. Évidement, les histoires sont toujours aussi intéressantes comme celles des de Chânais dans la Grande Guerre où l’auteur a fait des recherches historiques pour ses textes.

Encore un recueil que je ne peux que recommander.

 

Pour illustrer musicalement ce retour de lecture, j’ai choisi Luc Arbogast - Game Of Thrones que j’avais en tête en lisant les textes sur la grande Guerre.

 

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Lara Lee a lu comme une aurore dans la brume de Aurélie Depraz

Publié le par Lara Lee Lou Ka

Lara Lee a lu comme une aurore dans la brume de Aurélie Depraz

4e de couverture

 

Sørjevik, Norvège, 871

Haakon est furieux. Son jarl et meilleur ami, Loken, lui a imposé de s’occuper de la captive qu’ils ont repêchée en pleine mer du Nord jusqu’à ce qu’ils aient pu obtenir sa rançon. Or, la naufragée refuse de décliner son identité et sa beauté éveille en lui autant de souvenirs douloureux que son caractère l’insupporte.
L’hiver approche. Si elle ne parle pas maintenant, toute tentative de rançonnage sera reportée et il devra la surveiller jusqu’au printemps. Et ça, c’est strictement hors de question. Parce qu’elle est intenable, caractérielle et… aussi désirable qu’interdite.
Quant à la jeune femme, elle semble bien décidée à ne pas lui rendre la tâche facile, à bien plus d’un égard…

Un voyage au cœur des fjords du Rogaland, au temps des grandes expéditions vikings, des guerres entre clans et royaumes scandinaves et de l’exploration maritime des nouvelles voies du nord.

 

Mon avis

 

Comme une aurore dans la brume est le le 5e roman que je lis d’Aurélie Depraz et comme à chaque fois, sa plume m’a fait rêver.

J’ai aimé la découverte et l’immersion totale dans la vie viking aux côtés d’Aélis, bien plus que la romance entre la jeune femme et le bel Haakon. Un beau travail historique, et la toile de fond est tellement bien peinte qu’on se croirait dans les froids paysages de la Norvège.

Bravo à l’auteur pour sa facilité à transporter son lecteur dans le temps et l’espace. Merci pour cette belle découverte de la Norvège au 9e siècle.

 

Pour illustrer musicalement ce retour de lecture, j’ai choisi Santiano - Mädchen von Haithabu que j’aurai bien entendu résonner le long de ce récit.

 

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Lara Lee a lu le feu sous la peau d'Olivia Jones

Publié le par Lara Lee Lou Ka

Lara Lee a lu le feu sous la peau d'Olivia Jones

4e de couverture

 

Que s’est-il passé le 15 avril 1994 ? Une femme et ses trois enfants meurent dans l’incendie de leur maison. Un cinquième cadavre, étranger à la famille, est découvert, une arme gît non loin de son corps carbonisé. Qui est cet homme ?
Vingt-cinq ans après les faits, que cache Marialys Le Mellec ? Quel est le secret de cette mère de famille perturbée, anxieuse, fragile.
Que cache le Docteur Fabien Neuville, mari et père des disparus, dévasté par la mort atroce de sa famille bien-aimée.
Et que cherche le Commissaire ? Flic à la retraite, obsédé par cette vieille affaire qui ne cesser de le tourmenter, et par la promesse faite à une mourante.

 

Mon avis

 

Connaissant la plume de l’auteur pour avoir lu quasiment tous ses romans, j’ai ouvert « le feu sous la peau » les yeux fermés...enfin, non, je les ai bien ouverts pour le lire ! Et quel bon thriller Olivia Jones nous a encore concocté ! Racontée par les principaux acteurs de ce récit, l’histoire en est que plus prenante. Je me suis attachée à Marialys, victime malgré elle de cet immonde personnage qu’est le docteur Neuville. Ce chassé croisé de récits à la première personne et au présent des différents protagonistes m’a captivée ( je le souligne car je n'aime pas lire au présent). Lue en à peine 24h, ce thriller est encore une réussite. Bravo Olivia ! Mais je n’en doutais pas car tu me surprends à chaque fois !

 

Ps : j’ai cru voir des références aux premiers livres de l’auteur comme la tête dans les nuages ou il y a toujours un piano quelque part.

 

Pour illustrer musicalement ce retour de lecture, j’ai choisi les incontournables chanteurs bretons Tri Yann et leur chanson « Je m’en va» pour Marialys qui a quitté sa Bretagne pour fuir le drame qui lui  pris 25 années de sa vie.

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Lara Lee a lu tempête à Cape Cove de Sully Holt

Publié le par Lara Lee Lou Ka

Lara Lee a lu tempête à Cape Cove de Sully Holt

4e de couverture

 

Alors que la petite station balnéaire de Cape Cove se remet doucement des événements survenus au printemps précédent, que Flynn et Monroe pansent leurs plaies et rattrapent le temps perdu tout en menant de front leurs carrières respectives, leur ami John Charowski se débat avec ses doutes dans l'ignorance générale. Rongé par l'amertume, il boit plus que de raison et dissimule ses pulsions secrètes dans les bars gay qu'il fréquente la nuit. L'arrivée d'une ancienne connaissance de Monroe pourrait bien tout bouleverser et le faire sortir de sa spirale infernale.

 

Mon avis

 

j’avais beaucoup aimé le premier opus de Cape Cove et c’est avec un grand plaisir que j’ai retrouvé Monroe, Flynn et leurs amis. La relation entre les deux amoureux a évolué et ils se conduisent comme un couple solide. A contrario, on découvre un aspect de leur ami Charowski qui est bouleversant à refuser l’évidence. Élevé par un père violent et ignoble, il a grandi avec les idées préconçues de cet alcoolique qui le détruisent encore aujourd’hui.

L’arrivée de Quinto va tournebouler le cœur de Char’ qui va s’ouvrir enfin à l’amour. Émotionnellement plus à vif que le précédent tome, cet opus m’a mis plus d’une fois les larmes aux yeux.

 

Encore un livre qui me dit que j’ai bien fait de tester la plume de cet auteur car je l’apprécie encore plus que la première fois.

 

Pour accompagner musicalement ce retour de lecture, j’ai choisi Santiano - Frei wie der Wind ( libre comme le vent) dédicacé à John et Quinto.

 

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Extrait de la sylvestrine de Timmin, 3e et dernier tome des enfants de Sheendara ( paru le 07/06/2020)

Publié le par Lara Lee Lou Ka

Extrait de la sylvestrine de Timmin, 3e et dernier tome des enfants de Sheendara ( paru le 07/06/2020)

Je vous propose de vous faire découvrir le passage du livre qui a inspiré le Monde de Lam Illustration pour la couverture...

 

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La passerelle de verdure disparut comme par enchantement dès que le dernier des voyageurs posa le pied sur ce nouveau sol mar­cheur. Intrigués par le paysage qui leur faisait face, les cinq com­pagnons s’avancèrent avec précaution.

 

On dirait les Farwfz, murmura Merlin en s’adressant à son frère.

 

Pas la même odeur, grogna ce dernier pour toute réponse.

 

Les trois autres se taisaient, car ils n’avaient pas connu la traversée des marais puants en Wandinar. Lové sur l’épaule de son maître, Noum ronronnait tranquillement. Le lieu ne devait pas être hostile pour que le mystifi restât aussi détendu.

 

Pourvu qu’il n’y ait pas de créature malfaisante comme celle qui a failli bouffer Aïkis, ajouta encore Merlin plongé dans ses souvenirs.

 

C’est étrange, marmonna Titan, d’habitude, les endroits comme celui-ci puent la crotte de troll !

 

As-tu déjà traversé des eaux putrides ? se moqua le garçon aux yeux sans âge. As-tu glissé sur un rocher où grouillait une mousse visqueuse pour te retrouver les quatre fers en l’air et le cul dans les eaux saumâtres et aux fragrances douteuses ?

 

Ben, non, avoua piteusement le simpalagron.

 

Alors comment sais-tu que ça devrait sentir la crotte de troll ? le questionna mielleusement le Grand Mage.

 

C’est ce qui se dit, grinça Titan de sa voix haut perchée.

 

Alana dessinée par le Monde de Lam Illustration ( dans la version papier des enfants de Sheendara exclusivement).

 

Campé sur ses deux jambes écartées, Hank avait posé ses poings sur ses hanches et observait les marais d’un air pensif.

 

Bien que j’ai beaucoup voyagé, dit-il, je n’ai jamais traversé de marécage. Il me semble tout de même que celui-ci est étrange car il flotte une odeur de vanille agrémentée d’un soupçon de can­nelle.

 

C’est quoi la cannelle ? demanda Titan qui ne connaissait pas cette épice inconnue sur Sheendara.

 

Moi, ça me fait penser aux galettes de bazin de ta mère, renché­rit Alana en prenant la main de Tim’inn.

 

Le rouquin la regarda tendrement. Lui aussi se remémorait les bons petits plats de Kelnyann.

 

En tout cas, ajouta Merlin, un brin espiègle, il est certain que ça ne sent pas le roussi comme dans la cuisine d’Oryann !

 

C’est une guerrière, rétorqua Alana en haussant les épaules, pas une femme au foyer !

 

Se penchant au-dessus des eaux troubles, Hank remarqua qu’elles étaient d’un bleu profond, mais que rien ne transparaissait au tra­vers. Nul ne pouvait en connaître la profondeur. Il grimaça.

 

Titan dessiné par le Monde de Lam Illustration ( dans la version papier des enfants de Sheendara exclusivement).

 

J’ai aucune envie de poser le pied là-dedans, grommela-t-il, même si ça sent plutôt bon. J’ai l’impression qu’il va nous falloir traverser cette fichue tourbière au parfum pâtissier au petit bon­heur la chance.

 

Peut-être existe-t-il un gué ? suggéra Alana en regardant autour d’elle.

 

Peine perdue. Ils se rendirent vite à l’évidence que la tonnelle de verdure les avait conduits sur une île entourée d’eau et de rochers à l’aspect étrange. Quelle direction prendre ? L’étoile de Golep était absente dans le ciel de ce territoire secret. Les Sentilles étaient un lieu si protégé que même l’astre-guide n’y pénétrait pas ! Com­ment allaient-ils trouver leur chemin ?

 

Un peu de ban’amanol pour solidifier…

Un brin de vla’spacala pour épicer…

Beaucoup de suc de mialkos pour le goût sucré…

Et la marmite de fitthuur est bonne à consommer…

 

Légère et agréablement modulée, une voix claire chantonnait une mélopée comme si elle récitait une recette de cuisine. Était-ce la fameuse Es’piqela ? Évidemment…N’était-elle pas la seule per­sonne habitant ce refuge ?

 

De la graille ! s’exclama Titan avec candeur. Moi j’y vais !

 

Sans attendre l’aval de ses amis, le simpalagron s’engagea preste­ment sur les rochers. Il réussit à faire quelques mètres avant de se retrouver dans un équilibre précaire sur un petit rocher, cherchant désespérément un nouvel appui pour continuer son épopée. Ses sa­bots patinèrent, il réussit tant bien que mal à tanguer sur la grosse pierre avant de basculer dans les eaux épaisses couleur curaçao.

 

Titan ! hurla Alana en voyant son compagnon à quatre pattes disparaître sous la surface.

 

Le simpalagron réapparut quelques instants plus tard, une algue violette entre ses deux oreilles. Visiblement assis sur son posté­rieur, il avait de l’eau jusqu’au milieu du ventre. Des gouttelettes liquoreuses roulaient sur la robe grise de son corps chevalin tandis qu’il se passait sa longue langue râpeuse sur les babines avec un air réjoui.

 

C’est trop bon, les gars ! clama-t-il à la cantonade.

 

Cesse de te lécher, intervint Hank, c’est peut être empoisonné !

 

Mais non, répliqua Merlin. Si les Sentilles sont le refuge d’une amie de Dame Nature, elle ne peut avoir distillé du poison autour de chez elle !

 

Pour sa protection, insista le forban.

 

Vu que l’entrée est inconnue des Farlanes, rétorqua le garçon, je ne vois pas à quoi ça lui servirait !

 

Regardez Noum ! s’exclama Tim’inn en désignant son compa­gnon à poil court qui se léchait la patte après l’avoir trempée dans le liquide bleuté. C’est comestible !

 

Merlin dessiné par le Monde de Lam Illustration ( dans la version papier des enfants de Sheendara exclusivement).

 

Quelle belle voix ! murmura Hank en tendant l’oreille.

 

Récolter, éplucher, couper en morceaux…

Tous les fruits à la chair succulente…

Broyer, écraser, filtrer, mettre en pots…

Voilà de la fitthuur anti-malfaisants…

 

Vous pouvez marcher dans l’eau, intervint Titan qui regardait ses amis poser délicatement leurs pieds sur les rochers à la texture de pâte à gâteau. Elle est agréablement chauffée mais pas trop et sirupeuse à souhait !

 

Comme pour illustrer ses paroles, il plongea sa langue dans les eaux saphir qui l’entouraient.

 

Il va me faire gerber, grogna Merlin sur un air dégoûté. Il lape le liquide où il se trempe les fesses !

 

Un éclat de rire général secoua les voyageurs. D’un commun ac­cord, ils décidèrent de traverser les Sentilles sans prendre davan­tage de précaution. Ils posèrent leurs pieds dans les flaques bleu­tées à l’aspect visqueux et poisseux. Ils longèrent des futaies de ré­glisse et de sucre roux. Ils enjambèrent des troncs d’arbres qui ressemblaient à de grosses madeleines moelleuses. L’air qui les entourait était si sucré et si appétissant que leurs estomacs grouillaient de faim. N’y tenant plus, Tim’inn s’offrit une branche d’un buisson qui semblait sculpté dans du sucre rose. Ce fut le dé­part d’une orgie de confiseries à laquelle même l’ancien marin se laissa prendre.

 

Mangez-en tant que vous pourrez…

Assez pour en suer, pour en transpirer…

Et jamais les monstres de Crisxal…

Ne vous feront le moindre mal…

Venez chercher de la fitthuur…

La plus efficace de toutes les armures…

 

Combien de temps passèrent-ils dans cet endroit où la gourman­dise le disputait à la gloutonnerie ? Attirés par la voix qui continuait de chantonner, ils avançaient malgré eux à travers ce paradis sucré. Lorsqu’ils atteignirent les berges fermes qui sen­taient le pain d’épice, ils découvrirent une elfe aux longs cheveux blancs qui les regardait en souriant. Elle semblait sans âge car au­cune ride ne venait abîmer son beau visage lisse. Ses yeux en amande étaient aussi noirs que la nuit et sa silhouette aussi longi­ligne qu’une jeune fille. À ses côtés, des braises rougeoyaient dans un cercle de pierre sur lequel était posée une énorme marmite. Es’piqela, car c’était bien elle comme elle le leur confirma, s’em­para de la cuillère en bois qui trônait sur les bords du faitout et mélangea son contenu odorant.

 

Touille…mouille…grouille…

Mijotons…mijotons…

Et la mixture deviendra potion…

 

On peut goûter ? s’enquit innocemment le simpalagron en reni­flant ostensiblement le délicat fumet que dégageait la marmite.

 

Titan ! s’exclama Hank avec colère.

 

Ben quoi, répondit ce dernier piteusement, j’ai encore faim, moi !

 

Les sucreries, c’est pas nourrissant, renchérit Merlin en tapant ses pieds contre un arbre pour ôter la boue rose qui était collée dessus.

 

Je suis également affamé, renchérit Tim’inn. Un peu de pain, de viande ou de fruit serait bienvenu dans mon estomac !

 

Des fruits et des légumes également, appuya Alana avec un grand sourire charmeur qu’elle adressa à l’elfe.

 

D’un geste de la main, Es’piqela fit apparaître une couverture sur laquelle étaient disposés tous les plats que souhaitaient manger ses in­vités. Un cuissot de viande rôtie trônait au milieu d’un grand plat, des légumes violets et orange formaient une pyramide sur un autre tandis que des fruits juteux de plusieurs coloris s’entassaient dans un saladier. Des gâteaux et tartes diverses complétaient le re­pas offert de bon cœur par l’amie de Dame Nature.

 

La sylvestrine de Timmin par Lara Lee Lou Ka, 3e tome des enfants de Sheendara, publié en kindle sur Amazon depuis le 7 juin 2020. La version papier est à venir.

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Lara Lee a lu âmes sensibles, recueil de nouvelles de Marie Meyel

Publié le par Lara Lee Lou Ka

Lara Lee a lu âmes sensibles, recueil de nouvelles de Marie Meyel

4e de couverture

 

Recueil de nouvelles. Ces 10 nouvelles ne vous laisseront certainement pas insensibles. Vous lirez des histoires courtes, d’autres plus longues ayant toutes comme point commun de réunir des personnalités que l’on peut qualifier d’âmes sensibles.Et attention, certaines de ces nouvelles ne devraient pas être mises sous les yeux des âmes trop sensibles ! Je suis moi-même une âme sensible. Et vous ?

 

Mon avis

 

J’ai apprécié me couler avec douceur dans les mots de l’auteur. Je me suis retrouvée dans certains d’entre eux. J’ai tour à tour été émue ou horrifiée...Ah oui, je ne l’ai pas dit mais… Je suis une âme sensible !

Les histoires s’enchaînent et ne se ressemblent pas. J’ai beaucoup aimé l’histoire de la panne du photocopieur et celle de l’olivier…

Je pense que tout lecteur peut se retrouver dans les mots de Marie Meyel.

En tout cas c’est un auteur à découvrir !

 

Pour illustrer musicalement ce joli recueil, j’ai voulu associer la belle voix rauque de Léonard Cohen avec son hallelujah.

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Lara Lee a lu les 100 de Kass Morgan

Publié le par Lara Lee Lou Ka

Lara Lee a lu les 100 de Kass Morgan

4e de couverture

 

Depuis des siècles, plus personne n'a posé le pied sur terre. Le compte a rebours a commencé...


2:48... 2:47... 2:46...

Ils sont 100, tous mineurs, tous accusés de crimes passibles de la peine de mort.

1:32...1:31... 1:30...

Après des centaines d'années d'exil dans l'espace, le Conseil leur accorde une seconde chance qu'ils n'ont pas le droit de refuser : retourner sur Terre.

0:45... 0:44... 0:43...

Seulement, là-bas, l'atmosphère est toujours potentiellement radioactive et à peine débarqués les 100 risquent de mourir.

0:03... 0:02... 0:01...

Amours, haines, secrets enfouis et trahisons. Comment se racheter une conduite quand on n'a plus que quelques heures à vivre ?

 

Mon avis

 

Fan de la série, j’ai voulu lire le livre d’où elle était tirée. Je n’aurai pas dû car je n’ai pas du tout aimé. Déjà, avec le temps de narration au présent, j’étais pas inspirée car cela rend à mes yeux le récit mièvre et tout mou. Je me suis donc résolue à le lire, en changeant chaque phrase au bon temps de narration soit le passé… Ben… Même en faisant cela, je n’ai pas du tout accroché. Passons sur les différences ( et de taille) entre la série et le livre, et parlons du livre lui même . Personnages sans aucune consistance, actions molles et rares, bref, rien dans ce livre ne m’a convaincue. Je ne lirai pas la suite.

 

ACHAT ICI

 

Pour illustrer musicalement ce récit, j’ai choisi Santiano - Seine Heimat war die See : c’est le rythme qu’aurait dû avoir ce récit même si, contrairement à la chanson, leur maison n’était pas la mer mais l’espace.

 

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Lara Lee a lu the prison experiment d'Eric Costa

Publié le par Lara Lee Lou Ka

Lara Lee a lu the prison experiment d'Eric Costa

4e de couverture

 

« Zone 51, désert du Nevada.
Un dôme immense, à la peau cuivrée, se dresse tel un monstre sous les étoiles.
Son nom : « L’Œuvre », prison expérimentale secrète dotée d’une intelligence artificielle.
Nul ne sait ce que recèle l’édifice depuis que la CIA en a perdu le contrôle. Que sont devenus les 5300 détenus, livrés à eux-mêmes après sept ans d'abandon ?
Un commando de douze hommes et une femme pénètre en secret dans ce labyrinthe mortel.
Leur mission : retrouver Dédale, son architecte, à n’importe quel prix.
Elena, hackeuse surdouée, compte bien percer les mystères de l’Œuvre. Elle ignore que cette mission l’emportera au-delà des illusions, face à ses peurs les plus folles, dans les tréfonds de l’âme humaine. 
Son génie peut les sauver... ou les tuer.
Jusqu'où l'homme peut-il aller pour survivre ? »

 

Mon avis

 

Depuis le temps que je lisais de bonnes critiques sur ce livre, je me suis décidée à le lire il y a quelques mois. Mais voilà, j’ai fait un blocage dessus. Le ton de narration pour moi est le passé...et là, bing il était au présent, ce qui, pour mon imaginaire, rend tout mou et inintéressant. Alors j’ai laissé tomber à 13 % du kindle.

Mais j’ai testé à nouveau le truc et, en le lisant lentement car pour l’apprécier il a fallu que je le « traduise » au bon temps de narration, j’ai commencé à comprendre pourquoi les critiques étaient aussi bonnes.

L’idée est intéressante : enfermer des humains (ici des criminels de haute voltige) dans un édifice gardé par une intelligence artificielle. Comme base de départ, c’était alléchant. Mais en plus, l’auteur ajoute quelques personnes extérieures (le commando) pénétrant dans cette immense prison inhumaine avec pour mission d’en ramener l’architecte, alias Dédale, qui se serait enfermé dedans. Traité comme un huis clos, cette histoire est assez prenante. On voit comment réagissent les humains en situation délicate. Du bon comme du mauvais. Ah le Basileus, je l’aurai bien flingué à la place d’Elena !

 

Bref, si vous aimé les histoires style Hunger Games ou Divergente, lisez cette aventure, elle vous plaira.

J’hésite encore à lire la suite à cause de ce fichu temps de narration qui m’écorche vraiment les yeux. Peut être plus tard…

 

Pour illustrer musicalement ce retour de lecture, j’ai choisi Santiano - The Fiddler On The Deck.

 

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