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Double entretien avec Juliette Paradiso (auteur)

Publié le par Lara Lee Lou Ka

Double entretien avec Juliette Paradiso (auteur)Double entretien avec Juliette Paradiso (auteur)

Présentez-vous en quelques phrases.

« J’ai 37 ans, je vis à Paris mais j’ai longtemps vécu en Bretagne dans les Côtes d’Armor.  J’ai travaillé dans pas mal de domaines, l’audiovisuel, les archives, et le seul fil rouge reste le café et l’écriture !  »

Pourquoi écrivez-vous?

« Par nécessité. Ça s’impose à moi. Je vis entourée de pelotes de phrases. De temps en temps il faut en prendre en une et dérouler.  »

Parlez-nous de chacun de vos livres.

« Pour le moment je n’ai publié qu’un livre Lulu Véto, un roman jeunesse, qui raconte les aventures fantasques de la petite Lulu dans une famille foutraque et bienveillante »

Êtes-vous en train d'en écrire un nouveau?  Si oui,  sans spoiler,  pouvez- vous nous en dire quelques mots.

« J’ai trois projets :

Lulu Peau de Vache. Le n°2 de la collection, dans lequel Lulu va découvrir les joies de la jalousie.

Un bouquin humoristique sur les « égos », pour les adultes. Un sujet sans fin, y a qu’à se baisser pour ramasser.

Un polar sur une enquête historique que je mène en parallèle

Avez-vous un rituel pour écrire ?  Boisson ou nourriture,  stylo fétiche...

« Café le matin et pistache l’après-midi. J’adore les fournitures, je suis très kleptomane pour les stylos et c’est une vraie compensation d’en avoir plein mon sac. Je n’arrive pas à écrire tous les jours, je ne le cherche pas d’ailleurs. J’ai des phrases plein la tête et tout à coup c’est le quart d’heure du chat et très vite je débobine avec jubilation mais en hyperventilation »

Aimez-vous lire?  Si oui, quel genre préférez-vous?

« J’adore lire, surtout des polars, des romans anglais mais je suis éclectique et bon public.»

Quelle est votre goulif préférée? (goulif,  patois saumurois=gourmandise)

« Les petits bonbons à la violette et les boules noix de cocos. »

Avez-vous des compagnons à poils ou à plumes?

« Ce n’est pas un foyer c’est Daktari chez moi. En ce moment il y a 2 chats et une patate de chien »

Quel adage vous caractérise?

« Aide-toi - eh ben voilà t’as déjà fait le boulot, c’est bien! »

Qu'aimeriez-vous dire à vos futurs lecteurs?

« La même chose qu’aux anciens : merci.

 

Et en avant pour les questions ... Si tu étais :

 

Un fruit : une patate. Par esprit de contradiction, parce que j’adore ça, parce que c’est la forme de mon chien.

Une couleur : le caca d’oie, parce que c’est un mélange bordélique de toutes les autres couleurs.

Un animal : une zèbre dans une écurie. Ça existe mais ce n’est pas la majorité du genre.

Une odeur : les embruns de la mer dans la tempête. Ça débouche le nez et ça remet à sa place.

Une pierre : un galet poli par le temps, la mer et les pieds.

Une chanson : « On n’est pas là pour se faire engueuler » de Boris Vian avec lequel je partage une toute petite rétivité à l’autorité… Trois fois rien.

Un souvenir : ma première nouvelle écrite au collège pour le festival « Etonnants voyageurs ». Il fallait que le texte soit tapé et on n’avait pas de machine. On nous en a prêté une dont les S bavaient et passaient une demi-ligne au-dessus. Je les ai tous repris avec ma mère à grands coups de tipex et en les redessinant au trace-lettres. Le résultat était « dégueulasse », type « ça dépend, ça dépasse » (Zézette, dans « Le Père-Noël est une ordure »). Quelques jours plus tard, ma prof a demandé à me voir. Elle a sorti de son tiroir un exemplaire « parfait », elle et la documentaliste avaient tout retapé en soutien !

Un livre : Le conte chaud et doux des chaudoudoux de Claude Steiner. Une fable attendrissante et redoutablement efficace sur les vertus du partage et de l’altruisme.

Un film :Chantons sous la pluie. Pour moi, le numéro 1, pas une minute à y changer.

Une goulif /gourmandise : Une pomme d’amour, on a beaucoup plus de dents que nécessaire n’importe comment, et ça sent  si bon la fête foraine et les roulages de patins dans la chenille.

Une qualité : le bordélisme cérébral. C’est ce qui m’oblige à être créative pour y mettre un peu d’ordre.

Un défaut : le bordélisme cérébral. Parler tout le temps, à des vrais gens ou pas, par écrit ou par oral, dans ma tête ou à voix haute, la nuit en dormant. Et autant dire que ces interminables soliloques s’imposent à moi-même et représentent la priorité des priorités bien loin devant des menaces plus triviales comme gagner de l’argent, déclarer ses impôts ou faire son ménage.

 Une fleur : je pourrais tuer pour sentir un Iris. Mais je vais choisir la capucine, parce qu’elle est sympa la capucine, elle n’est pas bégueule, elle pousse fastoche, tu mets une graine et non seulement elle est partie pour un tour mais elle t’en donne 100 nouvelles. Elle est sympa la capucine.

Un arbre : un arbre à pralines.

Un dessin animé : Shrek, encore un peu d’humour caca. Je devrais peut-être arrêter la psy et passer chez le proctologue ! 

Un méchant de fiction : Picsou. C’est bien le méchant ?

Un gentil de fiction : les Rapetou. C’est bien les gentils ?

Une phrase / une citation : « on est morts ou on n’est pas morts ? »

 

 

Double entretien avec Juliette Paradiso (auteur)
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