Lara Lee a lu Et si demain n'existait plus, tome 2 : Diane de Ludovic Metzker

Publié le 1 Juillet 2019 par Lara Lee Lou Ka

Catégories : #LIVRES LUS EN 2019, #POST APO

Lara Lee a lu Et si demain n'existait plus, tome 2 : Diane de Ludovic Metzker

4^e de couverture

A travers le monde entier, une guerre se prépare entre les clans de Chasseurs et la W.C.C. désireuse d'en finir coûte que coûte avec ces êtres qui se proclament les "Enfants de la Terre". Entièrement nue et amnésique, Diane se réveille au beau milieu d'une forêt et se trouve aidée par un groupe de la W.C.C. dont les membres sont loin d'imaginer qu'ils viennent de faire entrer le loup dans la bergerie. Si sa mémoire semble fragile, son instinct de meurtrière refait surface et cette fois-ci, Diane est bien décidée à se venger de ceux qui l'ont trahie et à percer le mystère de sa seconde résurrection.

Mon avis

Ce nouvel opus est encore plus sombre que le premier. Diane, la cinglée du clan des chasseurs est mise en lumière et au fur et à mesure du récit, on comprend comment elle est passée de victime à bourreau. Malgré sa cruauté, le personnage reste intrigant. Cependant, je dois avouer que sa dernière intervention m’a tout de même surprise. Le démon en elle s’est-il laissé convaincre ou s’agit-il d’un stratagème?

Ce roman comporte aussi des scènes d’une extrême violence, des combats sanglants, du cannibalisme. Ludovic Metzker dépeint avec justesse que le pire ennemi de l’homme n’est que lui même . Diane en est un bel exemple : de femme battue jusqu’à la mort, elle ne revient à la vie que pour devenir une brute bien pire que son ex mari. Elle rend au centuple le mal et les sévices subis durant sa première vie.

Extrait : « Les guerres et l’imbécilité ont un point commun… Ils sont l’apanage de ceux qui pensent avoir un cœur. »

Autant Marie était le côté lumineux de cette aventure, autant Diane est l’ange déchu, le démon, le côté sombre. Malgré son inhumanité, elle garde le statut de victime, bien qu’elle soit devenue un bourreau.

Livre intéressant, prenant, palpitant...mais à ne pas recommander aux âmes sensibles.

Pour illustrer ce retour de lecture, j’ai choisi « paint it black » des Rolling Stone… c’est la chanson qui me venait en tête dès que Diane était dans les parages.