Lara Lee a lu la fille du week-end de Pascal Bezard
4e de couverture
Gisèle S. est l’héroïne bien réelle de ce roman aussi fidèle aux exigences de l’authenticité qu'à celles de la vérité. Elle sera, tour à tour, la jeune fille délurée, la femme déchirée, la mère protectrice,la compagne du week-end et surtout la passagère épanouie du train de la vie. Pour l'auteur, qui l'accompagne tout au long de ce récit, il y a le défi de remonter le temps à travers ce parcours où un drame humain s'est produit, il y a longtemps. Sur un mode presque policier, Pascal Bezard conduit le lecteur d'une ferme familiale aux consultations divinatoires, d'une disparition aux rencontres sans lendemain, ou encore d'un épanouissement personnel à l'aveu contenu pendant vingt ans. Tel est ce cheminement qui traite des péripéties de la vie d'une femme, avec ses espérances, ses désillusions, ses épreuves et ses évolutions, où il s'agit aussi d'intégrer des relations, des convictions et un ultime témoignage qui permet de retraverser, dans ce qu'il y a de meilleur et de pire, tout ce livre.

Mon avis
Différent de ce que j’ai déjà lu de cet auteur, ce roman basé sur la vie d’une personne réelle a un goût d’ « une vie » de Maupassant.
Ces tranches de vie de la dénommée Gisèle sont, à l’image de toute vie, quelques fois tristes, quelques fois pleines de bonheur.
L’auteur lui a écrit une biographie qui ne se veut pas larmoyante, mais juste le reflet des années passées cahin-caha avec ses malheurs et ses joies.
Bel hommage que Pascal Bezard a offert à Mme Gisèle S.
Pour illustrer ce retour de lecture, j’ai choisi Édith Piaf et son « non, je ne regrette rien »