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Lara Lee a lu rue de l'échelle de Cyrille Audebert

Publié le par Lara Lee Lou Ka

Lara Lee a lu rue de l'échelle de Cyrille Audebert

4e de couverture

Saumur. 24 décembre 1928.

Décoffré prématurément, un immense hangar en béton s’écroule sur treize ouvriers qui faisaient des heures supplémentaires pour arrondir leur fin de mois. En cette veille de Noël, sept d’entre eux meurent, pris sous les décombres. Parmi les trois blessés sortis de l’amas de béton et d’acier, un seul succombera à ses blessures : le papa du petit Raymond Audebert, sept ans. Celui qui quelques décennies plus tard deviendrait mon père venait de perdre le sien.
Mais cette enfance qui débutait par un drame allait devenir, par la magie de la Loire et la grâce de ses riverains, une merveilleuse période pour le petit garçon qu’il était. Une période faite de joies, de peines et d’amours. Une période pleine d’espoir. Celle de l’entre deux guerres, dans une ville, Saumur, et sa campagne à la recherche de liberté.

 

Mon avis

 

À l’instar de Marcel Pagnol, Cyrille Audebert nous dépeint avec justesse la gloire de son père : des bancs de l’école aux prémices de la 2nde guerre mondiale, on suit les tribulations de Raymond, orphelin de père, de ses 7 ans à l’âge d’homme.

Comme toujours, la plume de l’auteur est juste, humble et ne fait que desservir avec justesse la petite histoire, celle de son père.

Née mi Angevine, mi Saumuroise, j’ai retrouvé dans ce récit les villages qui ont marqué mon enfance. Merci pour cette madeleine de Proust.

 

Extrait : « Alors, fouillant dans sa pochette, le directeur sortait un petit diapason, en cherchait la note juste puis le ton trouvé : — Attention !… Une, deux ! Une, deux !… C’était parti. Nous rentrions en chantant : « De bon matin, j’ai rencontré le train… »

 

Pour illustrer cet article, j’ai choisi cette chanson «  la marche des rois mages » par Tino Rossi, puisque évoquée dans cet extrait.

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