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roman historique

Lara Lee a lu Marianne une étoile pour Napoléon tome 1 de Juliette Benzoni

Publié le par Lara Lee Lou Ka

Lara Lee a lu Marianne une étoile pour Napoléon tome 1 de Juliette Benzoni

4e de couverture :

La vie prodigieuse de Marianne d'Asselnat de Villeneuve commence en Angleterre, dans le paisible domaine de sa tante Ellis Selton qui l'a recueillie après la mort de ses pa­rents, guillotinés sous la Terreur.

Son adolescence prend fin brutalement le jour même où elle épouse le beau Francis Cranmere dont elle est secrètement éprise depuis longtemps. Au cours d'une nuit de noces ef­froyable, elle perd à la fois son amour, sa fortune et sa sé­curité. Marianne doit fuir, abandonner tout ce qu'elle aime, revenir en France où règne l'homme qu'on lui a appris à haïr jour après jour : Napoléon.

Mon avis :

Quel plaisir d’avoir retrouvé cette saga qui a bercé mon adolescence et qui m’a donné le goût à l’Histoire !

Je me suis replongée avec bonheur dans cette époque napoléonienne. La plume de Juliette Benzoni dépeint avec une telle netteté le Paris de 1810 qu’on se voit dans ses rues, ses faubourgs mal famés tout comme dans les plus grands salons dans les maisons les plus huppées de l’époque.

Ce qui me plaît avant tout dans ce livre ( et dans tous ceux écrits par cet auteur) c’est que la petite histoire côtoie la grande. Ici, l’héroïne rencontre d’illustres personnages comme Napoléon, Fouché, Talleyrand, Joséphine de Beauharnais et surtout, celui dont je suis fan, le tigre des mers, le célèbre corsaire malouin, Nicolas Surcouf.

Lara Lee a lu Marianne une étoile pour Napoléon tome 1 de Juliette Benzoni
Lara Lee a lu Marianne une étoile pour Napoléon tome 1 de Juliette Benzoni
Lara Lee a lu Marianne une étoile pour Napoléon tome 1 de Juliette Benzoni
Lara Lee a lu Marianne une étoile pour Napoléon tome 1 de Juliette Benzoni
Lara Lee a lu Marianne une étoile pour Napoléon tome 1 de Juliette Benzoni

Dans ce premier tome, le lecteur fait connaissance avec l’héroïne, Marianne, fille de deux nobles français morts sur l’échafaud. Elevée en Angleterre par la sœur de sa mère, la jeune fille ne manque ni de culture, ni de prestance. Elle sait parler plusieurs langues, combattre à l’épée et monter à cheval aussi bien qu’un homme.

Son destin la mènera vers son pays natal où elle sera recrutée, bien malgré elle, par Fouché, le ministre de la police de Napoléon, qui en fait son espionne auprès du prince de Talleyrand-Périgord. Elle volera par la suite vers de plus hautes sphères.

J’ai lu cette saga à 15 ans et aujourd’hui, à presque 53 ans, elle me plaît toujours autant ! La merveilleuse plume de Juliette Benzoni y est pour beaucoup et j’ai déjà entamé le tome 2.

 

Pour illustrer ce retour de lecture, j’ai choisi Voilà de Barbara Pravi car Marianne aurait pu l’interpréter sur scène avec autant de panache.

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Lara Lee a lu l'aigle des Ardennes de Florence Jouniaux

Publié le par Lara Lee Lou Ka

Lara Lee a lu l'aigle des Ardennes de Florence Jouniaux

4e de couverture :

Quand l’écrivain Olivier Strotny décide d’écrire l’histoire de sa mère, Marie, grâce aux cahiers qu’elle lui a légués, il ne se doute pas que sa fille sera sa première lectrice. Avec ses yeux d’adolescente, elle dé­couvre comment sa grand-mère, jeune infirmière durant la seconde guerre mondiale, a survécu, dans une petite ville des Ardennes occupée par les Allemands. Elle assiste ainsi à un pan de l’Histoire, la vraie, avec tout ce qu’elle comporte d’atrocités, mais aussi d’émouvants moments, concernant sa fa­mille et son cercle d’amis de l’époque. Elle s’interroge alors sur la disparition de certains et pousse son père à enquêter, quelque quatre-vingts ans plus tard…Parviendront-ils à obtenir des réponses ?

Mon avis :

J’ai quasiment tout lu de Florence Jouniaux tellement je suis fan de sa plume. C’est un auteur qui est à l’aise dans tous les styles : historique, policier, thriller ou fantasy.

Cet opus historique se passant durant la seconde guerre mondiale dépeint avec force détails la réalité de l’occupation, de la résistance, des collabos etc. L’auteur évoque aussi, à travers les personnages d’Adèle et Dieter, l’Amour entre occupant et occupée et démontre que ce sentiment n’a pas de frontière. Avoir tondu ces femmes à la fin de la guerre alors qu’elles n’ont pour la plupart qu’écouté leur cœur, était d’une grande cruauté. Car, avant d’être des allemands et des françaises, ils étaient avant tout des hommes et des femmes. Tout comme était monstrueux de désigner les enfants nés de leur amour comme les « enfants de Boschs ». Combien d’enfants ainsi dénigrés ont été marqués à vie par cette infamie ? Et l’infamie n’étant pas à mes yeux d’avoir un père allemand mais d’avoir été montrés du doigt par les compatriotes de leur mère. Les humains sont parfois cruels et limités dans leur haine de l’autre.

Je recommande ce roman à tous les amateurs d’Histoire mais pas que. Car s’il est bien documenté, la plume de l’auteur sait également dépeindre avec justesse les scènes du roman devant les yeux de son lecteur qui se trouve ainsi immergé dans la France Occupée.

Un excellent moment de lecture !

Pour illustrer musicalement ce retour de lecture, j’ai choisi la tendresse de Bourvil qui résume pour moi l’histoire de cette famille reconstituée.

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Lara Lee a lu les coquelicots de sang de Rose Morvan

Publié le par Lara Lee Lou Ka

Lara Lee a lu les coquelicots de sang de Rose Morvan

4e de couverture :

« Si j’ai entrepris d’écrire à partir de maintenant ce journal, c’est pour témoigner de notre difficulté à nous insérer dans ce monde d’hommes, surtout dans le domaine de la médecine où la méfiance à l’égard de notre sexe est tenace. Nos cerveaux, paraît-il, sont inaptes à concevoir la chose médicale. Ce présupposé nous maintient dans l’infériorité intellectuelle et nous enferme dans le gouffre de l’impossible crédibilité. Les plus virulents de nos adversaires y voient une altération, une aberration même de la nature, démontrant de manière tout à fait scientifique l’incompatibilité irréfragable d’être femme et médecin à la fois ! […]
Certains confrères et mes parents ne comprennent pas mon choix. « C’est trop dur pour une femme ! » Les infirmières y sont bien, elles ! Pourquoi pas moi ? J’ai le cœur bien accroché. J’ai conscience que je devrai m’imposer dans les hôpitaux militaires pour être crédible. Cela m’est égal, j’ai le sang vif et la détermination qui l’accompagne. Je ne laisserai personne me dicter ma conduite.
C’est ma façon de remplir mon devoir de femme, de citoyenne et de médecin. »

Dans une profession exercée exclusivement par des hommes, elle a réussi à s’imposer et à devenir la meilleure dans sa spécialité.

Dans un début de siècle engoncé dans un carcan moral, social et religieux, elle a assumé qui elle était et ce qu’elle était.

Dans une société qui ne permettait pas aux femmes de vivre leurs passions amoureuses, elle a vécu les siennes en dépit de tout et de tous.

À une époque marquée par le patriarcat, elle a osé être une femme libre. Tout simplement.

Voici l’histoire du docteur Albertine Régnier, femme exceptionnelle et pourtant méconnue dont l’Histoire n’a pas retenu le nom. Il est temps de lui rendre hommage.

 

Mon avis :

Je découvre la plume de Rose Morvan avec cet opus. Je n’ai jamais aimé lire sur la guerre, quelle que soit celle-ci.

Dans ce récit sur la vie de cette femme-médecin qui est restée inconnue pour l’Histoire, la plume de Rose Morvan est sincère sans être trop horrifique, malgré les descriptions des graves blessures de ces soldats qui sont revenus défigurés du front.

Dans ce livre, nous suivons le docteur Albertine Régnier, femme chirurgien sur le front et durant l’après-guerre de 1914 à 1920. C’est un récit romancé, certes, mais c’est également un ouvrage qui transcrit la force d’une femme face à un monde paternaliste vieillissant, qui cherche sa place dans la société en exerçant un métier qui a toujours été occupé que par les hommes. Albertine Régnier sera un meilleur chirurgien que la plupart de ses confrères. Elle réussira à s’imposer dans une société où la femme n’avait de place qu’au foyer. À l’instar des femmes de son époque qui, durant la guerre, ont remplacé les hommes à l’usine ou aux champs, elle a exercé son métier en opérant les blessés et en se spécialisant dans la reconstruction faciale des grands mutilés de cette guerre.

Cette femme, en avance sur son temps, de par son métier et sa vision de la vie, assumera sa façon de vivre avant-gardiste, se heurtant avec les pensées bourgeoises de sa propre mère qui ira jusqu'à la renier.

Même si cette époque de l’Histoire ne m’a jamais passionnée, Rose Morvan a réussi à me faire lire ce joli récit sur les passions d’une femme d’une grandeur d’âme exceptionnelle. Albertine Régnier était un grand chirurgien et une femme qui, si elle avait vécu aujourd’hui, aurait été portée aux nues par ses confrères.

Un très beau livre écrit par une belle plume…

J’ai d’autres opus de Rose Morvan dans ma PAL que j’aurais plaisir à découvrir !

Pour illustrer musicalement ce retour de lecture, j’ai choisi la chanson « les soldats » de Casthélémis dont les paroles « éclat d’obus dans la poitrine, les gaz ont rongé tes poumons, plus de trois millions d’orphelines, merci aux marchands de canons » entre autres soulignent fortement les horreurs de cette guerre… chanson qui conclut avec «  on n’oubliera pas que la guerre ne sera jamais la dernière tant qu’on verra ici ou là défiler l’ombre d’un soldat ».

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Lara Lee a lu partition en noir et blanc de Florence Jouniaux et Olivia Jones

Publié le par Lara Lee Lou Ka

Lara Lee a lu partition en noir et blanc de Florence Jouniaux et Olivia Jones

4e de couverture

En 1928, aux États-Unis, les jeunes filles commencent à danser au rythme du jazz et rêvent d'émancipation. Kate et Lisbeth McLann font la connaissance du pianiste Tyler Johnson lors d'un bal donné à New-York en l'honneur d'une leurs amies, Adélaïde, riche héritière de la Comtesse Shepper. Kate est alors séduite par le talent de Tyler et cherche à le revoir. Mais celui-ci, victime comme tous ses frères noirs de la ségrégation raciale et des violences à l'encontre de sa communauté, hésite...
Cette romance historique vous plongera dans l'ambiance des années folles et vous fera voyager de New-York à Baltimore et Charlottesville.

Mon avis :

Fan de la plume de ces deux auteurs qui ont co-écrit ce livre, je ne pouvais que le lire... et l’apprécier grandement.

C’est avec brio, que Florence Jouniaux et Olivia Jones plonge le lecteur dans l’Amérique des années 20, de la prohibition, de l’émergence du jazz et de la cause noire, de l’émancipation des femmes et de la décadence des grandes familles… Ce roman raconte la vie de jeunes filles de bonne famille : elles découvrent l’amour, le jazz, la liberté d’être qui elles veulent…

Co-écrit par deux femmes d’exception, ce roman fleure bon la cause féminine, même s'il met également en avant les problèmes raciaux et la future crise de 29.

Un roman mené tambour battant où on ne s’ennuie pas une seule seconde.

Une réussite !

 

Pour rester dans l’ambiance jazzy, j’ai choisi Dave Brubeck - Take Five que Tyler Johnson aurait pu jouer au piano.

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Lara Lee a lu la chimère d'or des Borgia de Juliette Benzoni

Publié le par Lara Lee Lou Ka

Lara Lee a lu la chimère d'or des Borgia de Juliette Benzoni

4e de couverture

 

14 avril 1912. Le Titanic sombre corps et biens. À son bord, la marquise d'Anguisola gît poignardée – ses bijoux, dont la Chimère d'Or des Borgia, envolés. Pour tous, la légendaire parure de César est définitivement perdue.
Vingt ans plus tard, lors d'une vente à Drouot, certains de ces bijoux reparaissent. Aldo Morosini, prince et antiquaire, se lance dans une chasse au trésor où se bousculent milliardaire texan, sociétés secrètes et femmes fatales.

 

Mon avis

 

Du pur Benzoni comme je les aime avec un bon fond historique, des personnages haut en couleurs (j’adore Plan-crépin) et, dans le cadre des enquêtes de Morosini, la traque d’un célèbre bijou, ici la chimère d’or des Borgia.

Livre palpitant où je ne me suis pas ennuyée une seconde, mais il faut avoir lu les précédents pour apprécier les personnages. Ce n’est pas le meilleur de l’auteur mais il se laisse lire sans déplaisir.

 

Pour illustrer musicalement ce retour de lecture, j’ai choisi Crystallize - Lindsey Stirling.

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Lara Lee a lu rhapsodie italienne de Jean Pierre Cabanes

Publié le par Lara Lee Lou Ka

Lara Lee a lu rhapsodie italienne de Jean Pierre Cabanes

4e de couverture

 

1915. Deux hommes que tout sépare vont se rencontrer sur les champs de bataille. Lorenzo, jeune et brillant officier de l'armée italienne, et Nino le Sicilien, qui s'enrôle pour échapper à la prison après avoir commis un crime d'honneur. La guerre va faire d'eux des compagnons d'armes, des frères, avant que le règne de Mussolini ne les transforme en ennemis. Tandis que les hommes sont emportés dans le tourbillon des combats, le temps des femmes est venu. Elles vont s'engager dans la plus belle et la plus dangereuse des luttes, celle pour l'amour, l'indépendance et la liberté. Des premières heures du fascisme à la fin de la Seconde Guerre mondiale, les passions politiques et les passions des amants, les haines et les ambitions s'entrecroisent violemment.

 

Mon avis

 

Je ne me suis jamais vraiment intéressée à l’histoire du 20e siècle et encore moins aux deux guerres mondiales. J’ai pourtant trouvé ce livre intéressant, que ce soit par l’histoire de fond ( avec un grand H) que par celle romancée des personnages. J’ai suivi le parcours de Lorenzo et de Nino avec intérêt et même curiosité. Leurs vies se sont croisées plus d’une fois malgré leurs différences. Nino, le sicilien rebelle, parti à la guerre pour ne pas être accusé de meurtre et Lorenzo, qui quitte sa femme à peine épousée. L’un sera plus proche de Mussolini dont le livre nous dépeint avec brio l’ascension puis la chute, l’autre ira se frotter à la mafia. Pourtant ces deux hommes se respectent et s’entraident quand la vie l’exige.

Et quand la nouvelle génération n’en fait qu’à sa tête et ne suit pas leurs pas, ils continuent bravement à être fidèles à leur idéologie personnelle.

Un beau livre à découvrir.

Un seul bémol : pour moi le temps de la narration est le passé, d’autant plus quand on parle de faits historiques. L’auteur a choisi d’utiliser le présent et cela m’a dérangée plus d’une fois.

 

ACHAT ici

 

Évoquée plus d’une fois dans ce livre, l’hymne fasciste Giovinezza illustre ce retour.

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