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Lara Lee a lu le Pacte des Marchombres, tome 1 : Ellana de Pierre Bottero

Publié le par Lara Lee Lou Ka

Lara Lee a lu le Pacte des Marchombres, tome 1 : Ellana de Pierre Bottero

4e de couverture :

Seule survivante d’un groupe de pionniers après l’attaque de Raïs, au nord de l’Empire, une fillette est recueillie par le peuple des Petits. Elle grandit dans la Forêt Maison à l’écart des hommes et décide, à l’adolescence, de partir en quête de ses origines. Sous le nom d’Ellana, elle croise le plus grand des marchombres, le maître Jilano Alhuïn, qui l’initie aux secrets de sa guilde. Son apprentissage est semé d’embûches, de rencontres et d’inimitiés. Au terme d’un voyage jusqu’au Rentaï avec Nillem, autre élève marchombre, Ellana reçoit la Greffe et l’héritage marchombre. Mais des mercenaires du Chaos la traquent…

Perso, je préfère, et de loin, les premières couvertures où la signature graphique des livres de Bottero était reconnaissable de loin grâce au talent de Jean-Louis Thouard.

Mon avis :

De tous les livres de cette saga, je pense bien que c’est cet opus qui m’a le plus touchée. Je ne me souvenais que du fil de l’histoire, l’ayant lue en 2009 mais une chose m’était restée : quelle que soit la question, il y a toujours deux réponses : celle du poète et celle du savant.

Ce premier livre nous raconte Ellana, de sa petite enfance chaotique, bien qu’heureuse dans la Forêt Maison où le peuple qui l’a élevée, les Petits, m’a fait penser au film Willow, à son devenir de Marchombre, coachée par le mystérieux et excellent Jilano.

Si cette saga était portée au cinéma, elle en captiverait plus d’un tant par son contenu que par les images qu’il pourrait y avoir de Gwendalavir, pour peu que ce soit bien fait. Mais la plume de Pierre Bottero est tellement magique que si c’était projeté sur grand écran, je ne suis pas certaine qu’on ne perdrait pas de cette magie.

J’aime aussi, outre la plume magique de l’auteur, sa faculté à construire un monde tel qu’on le voit au travers de ses récits. Ce monde et ses villes : Al Vor, Al far, Al Jeit ( d’ailleurs, j’adore le fait qu’une carte bien détaillée soit présente dans le livre afin de suivre les pérégrinations de notre héroïne). Ce monde et ses peuples : les Alaviriens, peuple regroupant ceux qui vivent en Gwendalavir avec ses différentes guildes, dont celle des Marchombres, ainsi que ses dessinateurs, mais également d’autres peuples comme les Faëls (Chiam Vite), les Thüls, les Haïnouks ou les Frontaliers (Edwin et sa sœur Siam) qui ont chacun leur histoire, leurs croyances et leur façon d’être. Sans oublier évidemment les ennemis des Alaviriens et ils sont nombreux : les Ts’liches, les Raïs, les Alines, les Mercenaires du Chaos… Ce monde et ses bestioles en tout genre : les siffleurs, les coureurs, les gommeurs, et tellement de races inventées par cet auteur qui pour moi, sera à jamais le plus grand des Worldbuilders avec JRR Tolkien.

Cette saga fait partie des univers qui me font rêver même si elle n’a pas que des belles choses (le destin de Maniel, l’Homme-Lige des Gil’Sayan me restera toujours en travers de la gorge).

Je ne peux qu’encourager à la lecture de ces 9 livres toute personne aimant rêver de 9 à 99 ans.

À lire dans cet ordre :

1- La quête d’Ewilan : d’un monde à l’autre.

2- La Quête d’Ewilan : les frontières de glace.

3- La Quête d’Ewilan : l’île du Destin.

4- Les Mondes d’Ewilan : la Forêt des Captifs.

5- Les Mondes d’Ewilan : l’oeil d’Otolep.

6- Les Mondes d’Ewilan : les tentacules du Mal.

7- Le Pacte des Marchombres : Ellana.

8- Le Pacte des Marchombres : Ellana l’envol.

9- Le Pacte des Marchombre : Ellana la prophétie.

 

Pour terminer cette petite chronique, j’aimerai citer deux extraits :

« N’oublie jamais, celui qui croit savoir n’apprend plus » (page 217)

« Le Pacte des Marchombres [est] l’engagement à n’utiliser ses pouvoirs que pour progresser sur la voie et en aucun cas pour dominer les autres ». (page 247)

Et pour finir, laissons le mot de la fin à Ellundril Chariakin, l’insaisissable chevaucheuse de Brume : « La vie est une question. La voie du marchombre est tout à la fois la réponse du savant et celle du poète »( page 414)

Pour illustrer musicalement ce retour de lecture, je reste sur le morceau de Peter Crowley : Fairytale qui reste pour moi la musique de cette saga hors normes.

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