Présentez-vous en quelques phrases.

    «Evelyne Judrin auteur de romans policiers. Mère, grand-père, ancienne prof de lettres, ex animatrice d’atelier d’écriture, lectrice compulsive. »

Pourquoi écrivez-vous?

    «Réponse banale : parce que je ne peux pas faire autrement... »

Parlez-nous de chacun de vos livres.

    «Rien ne sert d’oublier était un livre sur la tentation de l’oubli. Mais le passé nous rattrape toujours que l’on ait été
victime ou bourreau.

     Il y a eu ensuite, Il faut bien que la foudre tombe quelque part, mon premier polar dans lequel apparait mon personnage de Léon Blum, enquêteur, ex flic, auteur de polars en couple avec la journaliste Malika. Je me suis inspirée de l’enquête sur le tueur du onzième qui assassinait sauvagement les vieilles dames de son quartier. J’ai donné une suite avec un deuxième opus : Sale temps pour les concierges. Blum est devenu père de famille et déambule dans Paris avec son mouflet en porte bébé. J’ai trouvé que c’était rigolo et dans l’air du temps avec les nouveaux pères.
Il y a eu aussi : Et soudain le génie prit son envol. Je l’ai dépublié parce que je n’en étais pas contente. Mais j’ai l’intention d’y revenir..... »

Êtes-vous en train d'en écrire un nouveau? Si oui,  sans spoiler,  pouvez- vous nous en dire quelques mots.

«Toujours Blum. Des nouveaux personnages mais aussi quelques anciens. En fait j’ai la colère productive. J’ai failli cet été me faire avoir par un camelot bavard. J’étais tellement en colère que j’ai décidé de l’assassiner…virtuellement.  »

Avez-vous un rituel pour écrire ?  Boisson ou nourriture,  stylo fétiche... 

«Je suis une anarchiste de l’écriture. À n’importe quelle heure. Sur l’ordi mais avec un nombre incroyable de carnets de cahiers de feuilles volantes. Il y en a partout. Je note mes idées, je fais des grilles. J’essaie d’être organisée mais c’est un sacré challenge.... »

Aimez-vous lire?  Si oui, quel genre préférez-vous?

«J’ai eu des contes, dans le biberon. On me racontait tout le temps des histoires et quand j’ai commencé à lire, je n’ai
plus jamais arrêté. Je lis toujours tout le temps dès le matin En fait j’écris ou je lis. Je pense que l’écriture doit être nourrie. J’aime les anglo-saxons,la littérature américaine particulièrement.  Et bien sûr les polars. J’aime les auteurs américains, et les auteurs nordiques.... »

Quelle est votre goulif préférée? (goulif,  patois saumurois=gourmandise)

«C’est une spécialité orientale je ne garantis pas l’orthographe : le halva, un truc bien gras et bien sucré. ... »

Avez-vous des compagnons à poils ou à plumes?

«Non. Terminé. Plus... »

Quel adage vous caractérise?

 «Je ne sais pas si on peut dire que c’est
un adage mais j’essaie de lutter contre la mélancolie propre à tout être humain normalement constitué et de cueillir le jour, l’instant. Pas un jour sans un rire, pas un jour sans son moment parfait »

Qu'aimeriez-vous dire à vos futurs lecteurs?

«Si j’ai aimé un bouquin je suis triste quand il est fini, triste de quitter les personnages, l’univers de l’auteur. Soudain, il y a un manque, un vide que j’ai immédiatement envie de combler.
J’aimerais mais c’est surement présomptueux, que mes futurs lecteurs quand ils tourneront la dernière page (virtuelle ou non) se sentent bien et se disent : encore... »

et le deuxième entretien "si tu étais"

Avant toute question, qui es-tu ?

Je m’appelle Evelyne Judrin. J’ai…un certain âge et encore assez de coquetterie pour ne pas avoir envie de le dévoiler ce qui est j’en conviens d’une stupidité absolue mais j’assume. J’ai été prof de lettres et animatrice d’ateliers d’écriture. Aujourd’hui j’ai arrêté de faire écrire les autres et j’écris enfin pour moi et pour mes lecteurs.

Quels sont tes livres ?

J’ai commencé par un premier livre autobiographique  comme tout le monde mais il est resté dans mes tiroirs. Il y a eu ensuite Rien ne sert d’oublier qui traite de la culpabilité et de la tentation de l’oubli mais le passé nous rattrape toujours.

Je me suis ensuite lancé le défi d’écrire un polar car c’est le genre que j’adore par-dessus tout. Il faut bien que la foudre tombe quelque part et un deuxième tome avec le même personnage d’enquêteur : Sale temps pour les concierges. Je suis en train d’écrire le troisième opus de la série.

Sur quels liens facebook/site/blog peut-on te retrouver ?

Sur ma page auteur

https://www.facebook.com/ilfautbienquelafoudre/

Et en avant pour les questions ... Si tu étais :

Un fruit : une cerise

Une couleur : le rouge

Un animal : un chiot

Une odeur : œillet

Une pierre : topaze

Une chanson : white shade of pale

Un souvenir : un jour d’audition de piano

Un livre : autant en emporte le vent

Un film : Helza poppin

Une goulif /gourmandise : barbe à papa ou une pomme d’amour.

Une qualité : fidélité

Un défaut : gourmandise

Une fleur : rose

Un arbre : olivier

Un dessin animé : le voyage de Chihiro

Un méchant de fiction : le sergent Garcia

Un gentil de fiction : Ivanhoé

Une phrase / une citation : Demain est un autre jour ou À chaque jour suffit sa peine.

Bonjour, petite fan, quel est ton prénom ?

« Eden »

Quel âge as-tu ?

« Bientôt 11 ans dans quelques jours »

Lequel de mes livres as-tu lu ?

« Selena »

Quel personnage (même secondaire) as-tu le plus aimé dans ce livre et pourquoi ?

« Lucie, parce qu'elle était gentille avec Séléna et que j'aime bien son style et le rôle qu'elle a dans l'histoire »

Aimerais-tu que j’écrive une autre histoire avec Séléna en héroïne ?

« Oui, parce que j'ai lu un bonus et qu'il m'a plu »

Sans trop dévoiler l’histoire, quel passage t’a le plus plu ?

« Le moment de la fin alors je ne vais pas tout dire, parce qu'il y a du suspense »

Liras-tu d’autres livres de ma plume ?

« Oui, papa me les a téléchargé »

Je te remercie pour avoir répondu à mes questions et surtout pour avoir osé t’aventurer sur les terres de mon imaginaire que j’ai créé pour tous ceux qui savent encore rêver.

Je t’envoie plein de gros bisous pour te remercier.

Lara-Lee

Mot en plus de la part d'Eden: "Merci pour le livre" (dit-elle toute timide...)

Ps : Eden, ton retour m'a fait tellement plaisir que mon imaginaire s'est manifesté et une nouvelle est née... tous les retours de mes lecteurs me permettent d'ouvrir la porte qui mène aux terres de mon imaginaire.

Lara-Lee

4^e de couverture

 Blum, ancien commissaire devenu écrivain détective, semble s’être assagi. Heureux en ménage, il partage son temps entre son nouveau roman et son bébé tout neuf. Et lorsqu’il tombe par hasard sur l’un de ses anciens indics, il se réjouit de l’aubaine : l’inspiration tombée du ciel ! Mais le temps se gâte : son indic est assassiné et le lieutenant Koblanski, chargé de l’enquête, semble vouloir l’incriminer. Ce n’est que le début d’une pluie d’ennuis… et de cadavres.

Mon avis

 A l’instar des livres d’Elisabeth Georges que j’aime lire, j’ai été agréablement surprise par cette nouvelle plume que j’ai découverte. Une histoire prenante avec un héros qu’on peut qualifier d’ordinaire : un ancien commissaire à la retraite qui est devenu écrivain et joue au papa gâteau avec son bébé de quelques mois. Et c’est le côté «  non gore » qui m‘a définitivement plu... l’histoire est de plus en plus prenante au fur et à mesure que se dévoile cette enquête...l’auteur sait happer son lecteur et ne le lâche plus jusqu’à la fin...

Je suis définitivement fan de Blum et de son style « non-super-héros »

4^e de couverture :

Sam et Remi Fargo, chasseurs de trésors professionnels, coulent des jours paisibles au large de Sumatra lorsque Charlie King, puissant magnat du pétrole, leur propose une mission d'un genre particulier : retrouver un de leurs amis qui ne donne plus de nouvelles depuis plusieurs jours.
Inquiets, Sam et Remi s'empressent d'accepter. Mais Charlie King, loin de se préoccuper autant qu'il le prétend du sort de Frank, nourrit de sombres desseins, et le chemin de Sam et Remi sera semé d'embûches.
Trafic de fossiles, parchemins antiques, disparition d'un coffre vieux de plusieurs siècles – du Tibet au Népal, en passant par l'Inde et la Chine, les Fargo sont entraînés dans un tourbillon d'aventures qui les mènera jusqu'à l'ancien royaume du Mustang et à une mystérieuse légende...

Mon avis :

Fan des livres de Clive Cussler, plus particulièrement des aventures de Dirk Pitt, j’apprécie aussi les romans qu’il écrit en collaboration avec d’autres auteurs.

Il y a toujours de l’aventure, des descriptions de paysages magnifiques, des rappels historiques, et des héros très attachants.

J’ai apprécié cette nouvelle course au trésor au Népal avec les époux Fargo. Les livres de Clive cussler me font toujours voyager et rêver... essayez de le lire, c’est l’adopter !

Avant toute question, qui es-tu ?

Laureline Roy, nom de plume créé à partir de mes deux prénoms et du nom de… mon cheval ! 49 ans, mariée, deux enfants, accro à mes chiens et mes plantes vertes, moins d’affinités avec mes poissons rouges.

Quels sont tes livres ?

Une romance, « Au premier jour », écrite il y a deux ans, autoéditée l’an passé et maintenant chez Amarante éditions.

Une autre romance, « Do you remember ? », écrite à quatre mains avec Lucie Renard, autoéditée sur Amazon depuis février 2018.

Sur quels liens facebook/site/blog peut-on te retrouver ?

J’arpente Facebook (https://www.facebook.com/laureline.roy.73) au moins trois fois par jour, mets mon blog à jour quand j’ai un peu de temps (https://laurelineroy.wordpress.com/) et visite mon compte Twitter (https://twitter.com/laureline_roy) lorsque je me souviens soudain qu’il existe !

Et en avant pour les questions ... Si tu étais :

 Un fruit : la framboise, pour moi, le fruit d’été par excellence, surtout quand je peux aller la picorer dans le jardin directement

Une couleur : le noir, parce que je trouve ça classe et que ça affine ma silhouette !

Un animal : le chien

Une odeur : la fleur d’oranger (la vraie fleur, pas en bouteille). Je collectionne d’ailleurs les pieds d’agrumes à la maison, ça me rappelle Marrakech et l’Andalousie.

Une pierre : le diamant (ou rien)

Une chanson : « Mon autre » de Lara Fabian et Maurane, pour deux voix superbes et un magnifique message d’amour

Un souvenir : la naissance de ma fille aînée, quand on l’a posée sur mon ventre et que ma première phrase a été : « Oh, elle est plus belle que ce à quoi je m’attendais ! »… et sincèrement, elle était légèrement jaune avec des points rouges de réaction à l’air !

Un livre : « les fleurs du mal » de Baudelaire, je relis régulièrement quelques poèmes, pas tout le pavé d’un coup, faut pas pousser !

Un film : « L’homme qui murmurait à l’oreille des chevaux »

Une goulif /gourmandise : les profiteroles, surtout pour le chocolat fondant dessus

Une qualité : perfectionniste

Un défaut : perfectionniste

Une fleur : le lilas (violet de préférence, pas rose pâle)

Un arbre : l’érable, pour ses magnifiques couleurs automnales

Un dessin animé : Némo, pour Doris (on a un peu la même mémoire)

Un méchant de fiction : Mon pire cauchemar : Alien

Un gentil de fiction : Willow, petit, mais costaud et plein de bonne volonté

Une phrase / une citation : Ma philosophie au quotidien : « Ne fait pas aux autres ce que tu ne voudrais pas qu’on te fasse », simple, efficace !

Et hop...le deuxième entretien à la suite !

Pourquoi écrivez-vous?

« Mon premier roman, « Au premier jour », me trottait dans la tête depuis un petit moment avant que je ne me décide de le poser sur le papier. Au départ, l’histoire me servait à m’endormir et, chaque soir, je rajoutais un épisode. Mon second roman, c’est un challenge lancé par une amie auteure, Lucie Renard, écrire une romance à quatre mains, pour voir si l’émulation pouvait faire ressortir quelque chose de sympa. J’avais le synopsis depuis un moment dans mon ordinateur, on a foncé tête baissée dans le projet, et ça a donné « Do you remember ? ».  »

Parlez-nous de chacun de vos livres.

« « Au premier jour » est une romance, l’histoire d’une femme approchant de la cinquantaine qui se retrouve seule et ne sait plus trop quoi faire de sa vie. Elle quitte tout pour aller travailler sur l’île de Jersey, retrouver un second souffle et, accessoirement, un second amour. « Do you remember ? » parle d’un couple qui, après vingt ans de mariage, par lassitude, décide de divorcer. Chacun tente de refaire sa vie de son côté et s’inscrit sur un site de rencontres. Mais je n’en dirais pas plus pour ne pas gâcher l’intrigue ! »

 Êtes-vous en train d'en écrire un nouveau?  Si oui,  sans spoiler,  pouvez- vous nous en dire quelques mots.

« J’ai, hélas pour moi, plusieurs projets sur le feu, et j’avoue que je ne sais pas lequel privilégier, car tous, dans des styles différents, m’inspirent.

Pour ceux qui le souhaitent, j’ai une rubrique sur mon blog où j’ai posté le premier chapitre de chaque livre : https://laurelineroy.wordpress.com/category/en-cours-decriture/»

 Avez-vous un rituel pour écrire ?  Boisson ou nourriture,  stylo fétiche...

« Le plus souvent, j’écris lorsque l’inspiration me vient. Dans ces moments-là, je m’enferme dans le bureau avec mon casque sur les oreilles et je ne suis plus joignable. Sinon, j’ai toujours sur moi un carnet et je note ce qui me vient, où que je sois. Parce que « la phrase géniale », on la perd aussi vite qu’elle est apparue ! »

 Aimez-vous lire?  Si oui, quel genre préférez-vous?

« Je lis peu, par manque de temps, et tous les styles sans exception. Le plus souvent, lorsque j’ai une petite boulimie de lecture, elle est en rapport avec le genre que je suis moi-même en train d’écrire, pour rester dans le même esprit créatif. »
 Avez-vous des compagnons à poils ou à plumes?

« Oui, sans animaux, je ne me sens pas bien. Ils sont vitaux à mon équilibre. j’ai donc deux chiennes, un dalmatien et un lévrier espagnol, deux chevaux et des poissons rouges dans le bassin du jardin ». « Au premier jour », c’est beaucoup de moi pour cette facette du personnage de Caroline !

Qu'aimeriez-vous dire à vos futurs lecteurs?

« La lecture est un merveilleux moment d’évasion, c’est du moins ce que je tente d’inspirer à ceux et celles qui me liront. Alors découvrez Jersey avec Caroline, ou Toulouse avec Nathalie ! »

4^e de couv

Une voiture retrouvée en bord de Charente... Un enquêteur du commissariat de Cognac qui manque à l'appel… Des milliers de personnes disparaissent chaque jour dans le monde. Volontaires ou non, ces disparitions entraînent pour certaines des enquêtes longues et fastidieuses, qui souvent ne réussissent que partiellement à lever leurs parts de mystère. Marc Maillard est ce policier sans histoire dont la vie va basculer, le poussant à tout changer, tout manipuler, et profiter au mieux d’un système judiciaire dont il connaît les moindres failles. Auteur d’un sordide meurtre familial ou simple témoin impuissant d’une destinée tragique ? Les indices sont là, mais ne mènent à rien... « Après tant de temps passé à relever tous les indices possibles et imaginables, à entendre tous les témoins disponibles et à relever le plus d’éléments sur une scène de crime, il me fallait maintenant penser à effectuer l’opération inverse. Il me fallait imaginer quels pouvaient être les moyens, les solutions et l’après de toute possibilité d’enquête, d’autant plus si elle était malencontreusement confiée à une autre personne qu’à moi-même. »

Mon avis :

J’ai apprécié cette enquête « vue de l’intérieur » sans fanfreluche où l’enquêteur n’est pas un « super héros » mais un « monsieur tout le monde » Qui fait son travail avec les moyens du bord.

L’auteur a une écriture facile à suivre et l’intrigue est assez prenante pour qu’on ne veuille pas la lâcher.

Une enquête à lire !

Avant toute question, qui es-tu ?

Gabriel Ronan, 40 ans, 5 enfants (un sixième arrive dans quelques jours, et oui, avec la même maman…). J’ai choisi ce pseudo parce que je travaille dans la Police, enquêteur en service d’investigation. « Gabriel » étant mon deuxième prénom, et « Ronan » étant le prénom d’un ami proche, trop vite parti… Bref, j’ai toujours écrit, après quatre ans de fac d’anglais, dont une au Canada, commençant la vie active par plusieurs années de journalisme en presse spécialisée (nouvelles technologies), poursuivant par la sortie d’un magazine diffusé en national qui n’a malheureusement tenu qu’un numéro (manque de budget et probablement beaucoup de maladresses de ma part…)… et ai toujours continué à écrire ci et là, dans la presse régionale, ou pour des sites web…

Gabriel Ronan est auteur de 4 livres ( tous sur Amazon...liens en dessous de cet article)

Sky Letters,

Petit guide pratique de la garde à vue,

Disparitions Inquiétantes 

Le chien est mort à Calig

Et en avant pour les questions ... Si tu étais :

Un fruit : une banane, surtout les bananes coupées en rondelles avec du sucre made by ma mère...

Une couleur : plusieurs… celles des yeux de ma femme et de mes enfants

Un animal : une gambas… je m’explique (j’essaie de faire le plus court possible): je passais mes étés en Espagne, nous étions un groupe d’amis qui se retrouvaient chaque année. Nous avions une quinzaine d’années, quand un petit concours de Miss s’est tenu sur place, nous y avons inscrit nos petites amies. Elles ont posé une condition : que nous nous inscrivions pour le concours « Mister » qui se déroulait quelques jours après. Nous étions une dizaine à se présenter, je suis passé en dernier. Il y avait une série de question, comme celle à laquelle je suis en train de répondre. A celle du « si tu étais un animal ? », considérant que l’ensemble du bestiaire fantastico-viril était déjà pris (lion, tigre, loup, dragon, et j’en passe…), j’ai choisi la gambas… Mine de rien, ça a bien fait rire, et j’ai fini dans le trio de tête sûrement à cause de ça. Donc, depuis, j’ai toujours réutilisé cet animal… (ma boîte mail étant gambas99@hotmail.com)

Une odeur : celle de bébé qui vient de naître… je suis très très très « olfactif », toujours à sentir mes enfants comme une louve ses petits...

Une pierre : un galet en bord de mer… c’est simple, sans prétention, mais t’accueille avec plaisir en été après s’être réchauffé au soleil...

Une chanson : Wham : « Wake me up before you go, go... ». Vive George Michael, son short en jean, ses baskets blanches et sa permanente ! Ça met la pêche cette chanson !

Un souvenir : je ne réussis pas à garder les bons souvenirs, alors joker, je ne m’étendrais pas là-dessus...

Un livre : Richard III – Shakespeare… si j’avais vécu à son époque, et que j’avais été beaucoup plus doué, j’aurais rêvé d’écrire cette histoire, surtout en anglais…

Un film : Top Gun… oui, je sais, ça fait très ado boutonneux… je le regarde toujours avec ces yeux-là, c’est pour ça que j’adore sûrement… Sinon, « Lost in Translation », pour moi le meilleur film de tous les temps...

Une goulif /gourmandise : fraises Tagada, ne pas laisser un paquet ouvert près de moi...

Une qualité : je fais toujours attention aux autres… on dit « attentionné », non ?

Un défaut : trop attentionné, j’en oublie de faire attention à moi… ma femme ne cesse de me le reprocher… parce que ça finit par me coûter la santé...

Une fleur : une rose, j’ai une princesse de 5 ans qui porte ce nom-là...

Un arbre : un oranger… beau et diablement utile le matin...

Un dessin animé : Totoro… toute la famille en avait les larmes aux yeux tellement c’est beau, fin, poétique...

Un méchant de fiction : l’acteur J.K Simmons (Terence Fletcher) dans Whiplash… un vrai méchant qu’on ne peut qu’admirer et détester à la fois… c’est ça un vrai méchant, comme la plupart des bad guys des James Bond...

Un gentil de fiction : Columbo, parce qu’il a une gentillesse intelligente, et c’est un vrai héros...

Une phrase / une citation : « L’important dans la vie, ce n’est point le triomphe mais le combat. L’essentiel n’est pas d’avoir vaincu mais de s’être bien battu. » de Coubertin… essentiel à tous les niveaux...

Et en avant pour la 2e interview....

Gabriel Ronan en 10 questions

1-Présentez-vous en quelques phrases.

«Gabriel Ronan, père de 5 enfants, et dans quelques jours d’un sixième. Mon parcours ? Bac S, Etudes d’Anglais et un an de Master à UBC, université de Vancouver au Canada. Fanatique de l’Espagne, où je séjourne le plus de temps possible chaque année, et ce depuis mon plus jeune âge. J’aurais dû être Espagnol, je dois dire… Quelques années journaliste dans la presse nouvelles technologies, ainsi que la presse nationale et régionale, puis aujourd’hui enquêteur en service d’investigation pour la Police. J’y trouve mes inspirations, et y mêle ma vision des choses de la la vie...»

2-Pourquoi écrivez-vous?

«Parce que je l’ai toujours fait, études de lettres, journalisme, et même encore aujourd’hui je rédige des tonnes de pages A4 par an avec des multitudes d’histoires, toutes plus originales les unes que les autres ! En toute humilité, j’ai une grosse vitesse de frappe au clavier, ce qui aide énormément… Et enfin, pour la petite histoire, ma grand-mère écrivait des livres, publiés dans sa région, j’ai appris à taper au clavier comme ça car mon père avait un ordinateur et qu’il lui fallait rendre ses manuscrits en version imprimée… l’ensemble a du jouer, forcément...»

3-Parlez-nous de chacun de vos livres.

« Les 4èmes de couverture résument très rapidement les histoires de chacun. « Disparitions Inquiétantes » et Le « chien est mort à Calig » sont des polars, à ma manière. En quelques mots, l’histoire s’impose plus à mon personnage principal que l’inverse. Il est un simple flic, enquêteur, mais ne dispose d’aucun super-pouvoir dont sont dotés la majorité des héros de polar que j’ai pu lire. J’ai voulu faire réaliste, ce qui peut déplaire, forcément parce que la réalité est moins « tripante » que l’invention… Bref, c’est un personnage complexe, que je laisse digresser à foison, c’est un peu mon style si je puis dire. En parlant de digressions, « Sky Letters », une compilation de mes trois premiers bouquins, en est un parfait exemple. Il y a un fil conducteur, une histoire sous-jacente bien entendu, mais c’est aussi un livre propice à la réflexion. De loin mon préféré, mais difficile à « vendre », car volumineux, et il faut s’accrocher. Ceux qui l’ont fait m’en ont donné un excellent retour, mais la période actuelle n’est plus à l’aventure je le crains… Enfin, j’ai aussi en magasin « Petit guide pratique de la garde à vue », un livre plus technique, quoique très abordable pour tout à chacun, et je le crois, instructif, c’est un livre que j’ai sorti très récemment, et pour lequel je suis en contact avec des organisations caritatives pour en faire la promo et en reverser les bénéfices… A suivre...  »

4-Êtes-vous en train d'en écrire un nouveau?  Si oui,  sans spoiler,  pouvez- vous nous en dire quelques mots.

« Deux… Je suis un boulimique des projets… La suite du « Chien est mort à Calig », qui devrait déranger au niveau moral, je ne peux pas en dire beaucoup plus. Et surtout un projet que je construit petit à petit depuis des années, que je voudrais être le plus parfait possible, sous forme de pièce à la Shakespeare en alexandrins. Je m’attaque à du lourd, en toute humilité, mais c’est un défi pour moi et je suis dessus actuellement... »

5-Avez-vous un rituel pour écrire ?  Boisson ou nourriture,  stylo fétiche...

« J’achète un cahier tout bête pour chacun des bouquins, pour y mettre la structure, les idées. J’en ai un autre pour les trucs qui me passent par la tête. Je peux écrire Le Chien est mort à Calig en une semaine, mais je mets des mois à tout reprendre. Au final, pour la correction, j’achète exprès un stylo rouge, que je change à chaque fois, j’imprime le tout, et je m’isole une semaine en Espagne pour les corrections...»

6-Aimez-vous lire?  Si oui, quel genre préférez-vous?

« J’arrive mal à lire des polars, que je trouve trop irréalistes pour la plupart, mais c’est une vision très personnelle et normale puisque je suis du métier. J’y trouve pourtant de belles perles ! Après, je suis assez classique, et quand j’ai un coup de mou, je me reprend une pièce de Shakespeare, en anglais dans le texte, dont je suis un fan absolu... »

7- Quelle est votre goulif préférée? (goulif,  patois saumurois=gourmandise)

« Fraises Tagada, et surtout chips… à longueur de journée… j’ai la chance d’avoir un métabolisme qui digère bien tout ça !»

8-Avez-vous des compagnons à poils ou à plumes ?

« Un chat, et depuis la perte de notre labrador, Sushi, nous n’arrivons pas à en reprendre un autre... »

9-Quel adage vous caractérise ?

« Pas vraiment un adage, mais une amie chinoise me racontait l’histoire de ces milliers de corbeaux qui voulaient atteindre le haut d’une montagne car il leur avait été dit qu’un trésor s’y trouvait. Peu d’entre eux arrivèrent au bout, et ils ne trouvèrent rien. La morale étant que le voyage est plus important que la destination. Je garde ça au fond de moi à tout moment !»

10-Qu'aimeriez-vous dire à vos futurs lecteurs?

« Découvrez, appréciez, rejetez… En tout cas, ayez un avis sur les choses qui vous entourent. Soyez curieux...»

4^e de couverture :

Fraîchement divorcée, Nathalie s’organise entre la garde alternée de son fils adolescent, son boulot de prof et son temps (trop) libre en tentant de calmer l’enthousiasme de sa meilleure amie qui la pousse à profiter de cette indépendance nouvelle pour explorer d’autres bras.

Entre deux voyages professionnels, Ben trompe sa solitude avec sa musique des années ’90, une bonne bouteille de whisky 20 ans d’âge et les soirées à refaire le monde avec son pote de toujours dont la vision des femmes est plutôt consumériste.

Mais un jour, au détour d’un site web

« BeFriends.com :
On a tout le temps de créer des liens.
Pour une amitié… ou plus si affinités ! »

N’y a-t-il que des hasards dans les rencontres virtuelles ?

Mon avis

Peu adepte de la romance, j’ai découvert ce livre grâce au groupe E-book-Collectif d’échange auteur/lecteur sur facebook.

Et je n’ai pas été déçue.

Qui n’a pas vécu une séparation de nos jours ? Ce livre mettant en scène deux divorcés voulant se reconstruire permet au lecteur de s’identifier à l’un d’eux...puisque nous avons les versions de Nathalie et de Benjamin. Tout au long du livre, on suit leur reconstruction face à l’échec de leurs 20 ans de vie commune et leur besoin de séduire à nouveau.

Petit *** aux « meilleurs copains », Erwan et Sandrine qui, chacun à sa façon, essaient de les décoincer...

Il y a même quelques moments où je fus submergée par l’émotion avec ma petite larme à l’œil.

Cette romance est agréable à lire tant par l’écriture fluide des auteurs que par l’histoire finement distillée.

C’est une belle découverte !