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Lara Lee a lu l'aigle des Ardennes de Florence Jouniaux

Publié le par Lara Lee Lou Ka

Lara Lee a lu l'aigle des Ardennes de Florence Jouniaux

4e de couverture :

Quand l’écrivain Olivier Strotny décide d’écrire l’histoire de sa mère, Marie, grâce aux cahiers qu’elle lui a légués, il ne se doute pas que sa fille sera sa première lectrice. Avec ses yeux d’adolescente, elle dé­couvre comment sa grand-mère, jeune infirmière durant la seconde guerre mondiale, a survécu, dans une petite ville des Ardennes occupée par les Allemands. Elle assiste ainsi à un pan de l’Histoire, la vraie, avec tout ce qu’elle comporte d’atrocités, mais aussi d’émouvants moments, concernant sa fa­mille et son cercle d’amis de l’époque. Elle s’interroge alors sur la disparition de certains et pousse son père à enquêter, quelque quatre-vingts ans plus tard…Parviendront-ils à obtenir des réponses ?

Mon avis :

J’ai quasiment tout lu de Florence Jouniaux tellement je suis fan de sa plume. C’est un auteur qui est à l’aise dans tous les styles : historique, policier, thriller ou fantasy.

Cet opus historique se passant durant la seconde guerre mondiale dépeint avec force détails la réalité de l’occupation, de la résistance, des collabos etc. L’auteur évoque aussi, à travers les personnages d’Adèle et Dieter, l’Amour entre occupant et occupée et démontre que ce sentiment n’a pas de frontière. Avoir tondu ces femmes à la fin de la guerre alors qu’elles n’ont pour la plupart qu’écouté leur cœur, était d’une grande cruauté. Car, avant d’être des allemands et des françaises, ils étaient avant tout des hommes et des femmes. Tout comme était monstrueux de désigner les enfants nés de leur amour comme les « enfants de Boschs ». Combien d’enfants ainsi dénigrés ont été marqués à vie par cette infamie ? Et l’infamie n’étant pas à mes yeux d’avoir un père allemand mais d’avoir été montrés du doigt par les compatriotes de leur mère. Les humains sont parfois cruels et limités dans leur haine de l’autre.

Je recommande ce roman à tous les amateurs d’Histoire mais pas que. Car s’il est bien documenté, la plume de l’auteur sait également dépeindre avec justesse les scènes du roman devant les yeux de son lecteur qui se trouve ainsi immergé dans la France Occupée.

Un excellent moment de lecture !

Pour illustrer musicalement ce retour de lecture, j’ai choisi la tendresse de Bourvil qui résume pour moi l’histoire de cette famille reconstituée.

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Lara Lee a lu un prince dans la tourmente de Ninon Amey

Publié le par Lara Lee Lou Ka

Lara Lee a lu un prince dans la tourmente de Ninon Amey

4e de couverture :

Pour échapper à la pression exercée par sa mère, qui exige qu'il se marie dans les plus brefs délais, Adrien, prince de Bellugia, se réfugie au cœur des Alpes dans le plus grand secret.
Après avoir tout perdu dans l'incendie qui a ravagé sa maison et son local professionnel, Sophie est contrainte d'accepter un poste de chef privé dans un chalet de luxe.

 

Leurs routes n'auraient jamais dû se croiser ; leur rencontre changera leur vie à jamais.
 

Mon avis :

J’ai retrouvé avec plaisir l’univers royal de Ninon Amey avec cette nouvelle romance douce au pays, cette fois-ci, d’Adrien, croisé dans le tome 1 de Romance Royale.

Encore une fois, la plume de l’auteur m’a emportée dans ce pays imaginaire et pourtant si proche de ceux qui existent. J’ai apprécié le personnage de Sophie, en laquelle beaucoup de femmes peuvent se reconnaître. Ce roman a moins de rebondissements que le premier tome mais insiste plus sur la violence psycho­logique faite aux femmes.

Quant aux personnages secondaires, si on retrouve notre couple formé par Max et Lizzie, on en dé­couvre d’autres qu’on n'aimerait pas croiser comme la terrible Reine Mère, Joséphine, à qui, person­nellement, j’aurais aimé rabattre le caquet tellement c’est une peau de vache. C’est marrant, mais je suis certaine qu’elle existe dans la réalité et que l’auteur s’est inspirée d’elle… vu toutes les « José­phine » qui existent en ce monde, chaque lecteur verra en ce personnage un membre de son entou­rage…

Je recommande ce livre, tout comme le tome 1, à tout lecteur ou lectrice qui aime les romances douces qui font du bien à l’âme. Merci Ninon Amey, ton livre m’a mis du baume au coeur.

 

Pour illustrer musicalement ce retour de lecture, je ne pouvais que choisir "en attendant ses pas" de Céline Dion, la chanson préférée de Sophie.

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Lara Lee a lu la demoiselle d'Arundel de Aurélie Depraz

Publié le par Lara Lee Lou Ka

Lara Lee a lu la demoiselle d'Arundel de Aurélie Depraz

4e de couverture :

Normandie, 1066

Il n’y a qu’un homme pour lequel Soren de Montgommery combattrait les yeux fermés : le duc Guillaume de Norman­die, l’homme le plus déterminé et le plus ambitieux que So­ren ait jamais connu.

Revenu à son appel sur les plages de sa Normandie natale, Soren s’apprête à le suivre en Angleterre, royaume dont Guillaume revendique la couronne et qu’il compte envahir sous peu avec plusieurs milliers d’hommes. Soren le sait, la lutte sera rude, car ce sont pas moins de trois grands chefs de guerre qui, dans cette guerre de succession, sont sur le point de s’affronter.

Pourtant, ce ne sont ni les Saxons d’Harold de Wessex, ni les Vikings du roi Harald de Norvège, ni aucun guerrier de renom qui seront pour lui le plus grand obstacle à surmonter dans cette quête de terres nouvelles. Soren ne le sait pas encore, mais il est sur le point de mener un combat bien plus difficile encore sur le sol anglais qu’une simple ren­contre sur un champ de bataille… et de trouver outre-Manche un adversaire bien plus dur à affronter qu’un homme de sa trempe...

 

Mon avis :

Je ne connais la plume d’aurélie Depraz que depuis décembre 2019 où j’ai lu «  Indomptable Aquitaine ». Depuis j’ai dévoré ( le mot est plus juste que « lu ») cinq autres de ses livres. J’aime sa plume qui sait dépeindre l’Histoire avec un grand H pour y glisser, comme dans un paquet cadeau, une belle romance.

Vous pouvez retrouver ICI mes retours de lecture ainsi que les interviews de l’auteur.

Le récit de « la demoiselle d’Arundel » se déroule durant une période que je connais peu : le règne de Guillaume le Conquérant. La plume d’Aurélie Depraz trace avec justesse tant la beauté des paysages que la cruauté et la brutalité des combats.

Après la bataille de Hastings, Soren, un des bras armés du nouveau roi d’Angleterre, prend possession des terres que lui donne son suzerain. La fille de l’ancien seigneur des lieux, une Anglo-Saxonne, se dresse fasse au Normand pour défendre les siens. Ce face à face se transformera en romance malgré la période sombre d’après bataille.

Encore un beau roman historique signé Aurélie Depraz. L’auteur s’est bien documenté avant d’écrire ce roman et d’ailleurs, vous pouvez aller naviguer sur son site pour lire d’autres informations sur cette période…

Afin d’illustrer musicalement ce retour de lecture, j’ai choisi Diese kalte nacht de Faun, pour faire référence à l’hiver glacial qui a suivi Hastings et qui est si bien dépeint dans ce roman.

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Lara Lee a lu le voleur de nuages de Florence Jouniaux

Publié le par Lara Lee Lou Ka

Lara Lee a lu le voleur de nuages de Florence Jouniaux

4e de couverture :

À douze ans, Morgane, l’aînée d’une fratrie de quatre en­fants, s’évade dans ses lectures. Grande rêveuse, ses genres de prédilection sont la Fantasy et les contes mytho­logiques, ce qui explique, sans doute, son extraordinaire rencontre avec le petit-fils d’Éole. Avec lui, elle va vivre de nombreuses aventures…

Mon avis :

Fan des écrits de Florence Jouniaux, je lis tous ses livres. Je ne pouvais évidemment passer à côté de ce conte mer­veilleux pour les ados et les adultes qui savent encore rêver.

J’ai dévoré rapidement ces pages.

Quel adolescent n’aimerait pas avoir un ami divin comme Néphélos ?

Cette novella est riche en enseignement sur la mythologie, l’histoire, la géographie et même l’œuvre de Tolkien. On sent que le professeur utilise la plume de l’auteur pour distil­ler son enseignement à travers ces lignes qui font rêver.

Encore un bel ouvrage signé Florence Jouniaux !

Ma phrase préférée : « elle avait complètement oublié que Néphélos n’est pas libre comme l’air, un comble pour un descendant d’Éole. »

Pour accompagner musicalement ce retour de lecture, j’ai choisi Children of the sky, la magnifique chanson d’Imagine Dragon.

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