Je suis comme monsieur et madame tout le monde, je mène une vie discrète et plutôt tranquille dans le sud de la France. J’écris depuis que je suis enfant, et je n’ai jamais souhaité publier mes ouvrages. Mais je me suis lancé assez récemment, juste pour voir si je pouvais sauter le pas. J’aime garder un jardin secret et mettre en avant mes œuvres plutôt que ma personne ; ils me semblent nettement plus intéressants à connaître
Pourquoi écrivez-vous?
J’écris parce que plein d’idées emplissent mon esprit, perpétuellement. Lorsque j’écoute une musique, une histoire naît en moi. Lorsque je vois une scène de rue, une grève (le paysage et pas la manif !), une silhouette ou un visage, mes pensées s’égarent dans des contes fantastiques. Même une odeur de café sur la terrasse d’un bar, écoutant le légumier héler les passants derrière son étal de saveurs, me transporte vers d’autres mondes. Je papillonne. Et pour m’exorciser de ces aventures, je les écris.
Parlez-nous de chacun de vos livres.
Actuellement j’ai publié deux ouvrages. Il s’agit des tomes 1 et 2 de la saga fantastique SIDGIL, disponible sur Amazon. Le troisième tome est en cours de finalisation et devrait sortir très bientôt. J’ai deux autres livres sur le feu.
Êtes-vous en train d'en écrire un nouveau? Si oui, sans spoiler, pouvez- vous nous en dire quelques mots.
Mis à part le troisième tome de la saga SIDGIL, Le Réveil des Dieux, qui devrait sortir d’ici la fin de l’année ou le début de l’année prochaine, je rédige en parallèle un livre pratique sur la survie urbaine. Il s’agit d’un mode d’emploi pour se préparer à d’éventuelles futures pénuries, car lorsqu’on constate à quelle allure notre consommation frénétique détruit notre monde, on ne peut que s’y préparer. Mais ce livre est aussi une porte de sortie pour devenir plus autonomes et responsables au quotidien, même en vivant en milieu urbain. Ce projet sera suivi d’un thriller policier. Après la mort de toute sa famille, une jeune fille veut retrouver l’assassin qui a détruit sa vie. Mais peu à peu, elle se rend compte que le meurtrier n’est jamais parti.
Avez-vous un rituel pour écrire ? Boisson ou nourriture, stylo fétiche...
Avant de me mettre à l’écriture, je prépare tout, ouvre les cahiers de notes, prépare un stylo, allume le pc et ouvre le document du manuscrit en cours. Puis j’écoute la musique qui m’a inspiré la scène, en boucle, jusqu’à ce que je ressente un trop plein d’inspiration. Et là, j’écris.
Aimez-vous lire? Si oui, quel genre préférez-vous?
J’aime lire un peu de tout. Des romans fantastiques, urban fantasy, romance, thriller, policier, économie, philosophie, psychologie… Tout peut me plaire, excepté les biographies, les cas de violence sur enfants, les poésies.
Quelle est votre goulif préférée? (goulif, patois saumurois = gourmandise)
Le 36, rue du Bastion est sur les dents : le PDG d’un grand groupe vient de mourir, sans doute d’une crise cardiaque, mais un deuxième décès dans les mêmes circonstances, ainsi que les recherches approfondies du légiste, laissent supposer qu’il s’agit d’un crime d’écologiste, et vraisemblablement pas le dernier… Une longue enquête attend la commissaire Mareuil et ses collaborateurs… Réussiront-ils à appréhender le mystérieux tueur aux lys ? Et qu’en pense l’opinion publique ?
Mon avis :
J’ai la chance incroyable de lire les manuscrits de Florence Jouniaux avant qu’elle ne les publie. J’ai cet honneur d’être un de ces bêtas lecteurs. J’aime sa plume fluide et addictive ainsi que tous ses récits quel que soit le genre…
Et le tueur au lys est un de mes coups de coeur 2021… sinon LE coup de coeur de cette année, vu que cette dernière n’est pas terminée, je n’ose m’avancer plus dans mon assertion.
Ce thriller écolo est rondement mené. L’auteur ne nous donne pas seulement le point de vue du tueur mais également les réactions de citoyens lambda. La question écologique est bien posée et ce récit peut faire réfléchir tout un chacun sur la notion d’éco-responsabilité.
L’auteur dépeint avec réalisme la complexité de l’être humain à travers différents personnages qui, pour le bien de la planète, vont jusqu’à tuer ceux qui la détruisent. Ainsi que ceux qui, sous prétexte d’être en accord avec le mobile des meurtres, soutiennent ces tueurs.
La question est posée : Doit-on en arriver à de telles extrémités pour que les gens changent ? Dans ce livre, les meurtres ont des impacts positifs sur les actions de personnes qui, à la base, n’étaient pas spécialement écolos. Que ce soit le couple d’enseignants ou la famille d’agriculteurs, on sent que ce meurtrier a une influence positive sur eux. Ils en arrivent à cautionner son mobile même s’ils n’approuvent pas sa méthode. Ce qui rend humain ce tueur est qu’il ne tue que pour sauver la Terre qu’il voit en danger. A moins que ce soit pour masquer un autre meurtre ? Même si on pense connaître tous les mobils du tueur, il n’en demeure pas moins un doute sur cette dernière question.
Enfin, si ce livre est original, il envoie surtout un message : il peut faire prendre conscience aux lecteurs que ce sont les gestes du quotidien qui peuvent sauvegarder la Terre et que si l’argent ne polluait pas les neurones des dirigeants et des plus riches, la planète risquerait bien moins de se dégrader.
Pour illustrer ce retour de lecture, j’ai choisi la chanson évoquée dans le livre : Dreamer de Supertramp.
Je suis très nulle à cela. Je déteste me présenter, parler de moi, je préfère parler de mes univers. Mais admettons. Je suis une artiste dans l’âme, j’aime toucher à tout. J’écris, je dessine, je danse. J’aime explorer les arts, je trouve qu’ils ouvrent l’esprit et me bousculent constamment. C’est à la fois une passion et un besoin. Je suis prof de yoga , et puis maman de trois enfants de 10, 12 et 14 ans (presque 15, le bougre d’animal !). J’ai 28 ans pour toujours. Je suis non-binaire et panromantique. Et vegan. Féministe et engagée dans toutes les causes intersectionnelles tout autant que dans le bien de l’humanité… et de notre planète. Ah, et côté écriture, je suis auto-éditée uniquement. Et c’est mon métier à plein temps (avec maman, évidemment, surtout que mes enfants sont non scolarisés, j’ai de quoi m’occuper, je vous assure);
2-Pourquoi écrivez-vous?
Parce qu’il le faut… Ce n’est pas un choix. C’est une pulsion incontrôlable, un besoin incoercible de laisser s’écouler hors de moi ce que l’on me souffle si intensément à l’oreille.
3-Parlez-nous de chacun de vos livres.
Je ne peux pas décemment vous parler de chacun de mes livres, sinon nous y serons encore en 2050. J’en ai écrit… plus de 100. Par contre je peux vous parler de mes univers.
J’ai commencé l’écriture par la fantasy, qui est un genre que j’affectionne énormément. J’ai plus de 60 bouquins en fantasy « pure » (je différencie fantasy et urban fantasy, je vous en parle après). Chacun de ces romans ou séries est relié au reste. C’est un immense tableau, une toile de fond avec de multiples portes, puisque chacun est indépendant. Ainsi, on peut tout lire dans l’ordre, ou bien rentrer par un endroit, en ressortir aussitôt, ou continuer sur d’autres romans, peu importe l’ordre, d’ailleurs. Dans cet univers, le Monde Caché, vous trouverez énormément de diversité de romans ou séries (je suis du genre à écrire des séries en 12 tomes, je vous préviens ;-) ). Mes premiers ouvrages ont été tout public, young adult, je dirais. Ma première trilogie, La Triade de la Pierre Sacrée, est assez classique, quoique surprenante au fil des tomes et des aventures que vivent nos héros. C’est une quête sans doute tout ce qu’il y a de plus basique, mais la fantasy, c’est aussi cela. Puis j’ai dirigé une partie de mon œuvre vers de la fantasy romance, tournée vers un public plus averti puisqu’il y a, dedans, des scènes érotiques. Cela ne m’a pas empêchée de continuer le young adult à côté, d’ailleurs. Enfin, j’ai une partie de mon œuvre fantasy qui est axée romances LGBT+ (majoritairement ce qu’on appelle communément « MM » mais je n’aime pas ce terme, mes romans sont souvent au moins en partie engagés, en plus) et où l’univers est plus un support qu’autre chose. Le but n’était pas juste de faire « genre que j’écris de la fantasy », non, c’est une continuité avec mes autres romans, d’où le choix de cet univers même si, dans ces romans-là, il est assez discret (j’appelle ça « sur fond de fantasy »). J’ai aussi une série, Le Feu des Steppes, qui mêle un peu tout ça : fantasy épique, politique, magie et chamanisme, et puis romance, notamment entre hommes, mais pas que. C’est une série brutale qui parle de l’émergence d’une civilisation, avec des batailles et des guerres, des interventions divines, du sexe et du sang. Un genre de Game of Thrones mais version « ACM », comme disent mes lecteurices (en vrai on peut y trouver des similitudes, quoiqu’involontaires, cette série m’a valu le surnom de JR Martin française, au passage).
Après la fantasy, je me suis décidée à écrire du contemporain (tout en continuant la fantasy bien évidemment). Sur la demande de plusieurs lecteurices qui voulaient me voir sur ce terrain-là. Au début je n’étais pas chaude, et puis l’idée a germé, un roman est né, et j’ai aimé, je me suis rengagée ! Aujourd’hui mon univers contemporain une trentaine de romans et novellas. Toutes ces histoires sont plus ou moins reliées également, mais de manière discrète. J’avais tellement l’habitude de créer du lien en fantasy que c’est tombé sous le sens qu’il devait y avoir au moins une petite touche d’un autre bouquin : une apparition d’un personnage, ou une simple évocation, etc. Tous ces romans sont des romans LGBT+ relativement engagés. Vous y trouverez des feel-good aussi bien que des romans plus sombres, plus difficiles, mais tous véhiculent des valeurs de respect, d’amour, de tolérance, tous parlent de la communauté LGBT+, et si possible d’autres sujets croisés. Ce sont majoritairement des romances entre hommes, mais très variées, et j’y aborde aussi des thèmes comme la transidentité, la non-binarité, le handicap, le polyamour, le BDSM, etc.
Ayant kiffé le contemporain et étant toujours aussi férue de fantasy, à un moment donné je me suis dit que forcément, ces deux univers devaient se croiser. C’est ainsi qu’est né mon univers de fantasy urbaine. Inspirée d’univers assez sombres mais avec toujours une pointe d’humour, j’ai commencé à explorer les méandres de notre monde d’un point de vue fantasy. Des créatures bien connues comme les anges, les vampires, les loups-garous, ou moins usitées comme les djinns ont alors fait leur apparition. Tantôt sérieux, tantôt drôles, tantôt un peu tragiques, aussi, mes romans de fantasy urban tentent de briser un peu les clichés du genre, le tout avec des romances toujours LGBT+ (MM si vous y tenez).
Ce qui m’a amenée à explorer la dystopie et le postapo avec Les Amants de la Lune, un roman qui mixe un univers, donc, post apocalyptique, et d’anciennes civilisations (je suis passionnée d’Histoire, particulièrement l’antiquité). Une duologie qui parle de malédiction, de réincarnation, de lutte contre un pouvoir autoritaire, et d’amour prédestiné contre lequel on ne peut pas lutter (même si, comme Ay et Ethan, on ne peut vraiment pas se blairer au départ).
Et du coup, en bonne passionnée d’Histoire, justement, j’ai écrit l’an dernier ma première romance historique. Je dis la première, je n’en ai pas encore écrit d’autre, mais c’est en projet ! Il s’agit de Please take care of me, une romance qui prend place à la fin du XIXe siècle en Angleterre, et nous raconte l’histoire d’un jeune aristocrate gay, follement amoureux de son valet… une romance impossible, à l’époque.
J’ai aussi des quatre mains à mon actif. Deux fantasy young adult, écrits il y a longtemps mais publiés il y a peu, À la Croisée des Rêves, coécrits par Marine Stengel. Cette duologie mixe nos deux univers. Et plus récemment, j’ai commencé une série de one-shots (le principe : chaque tome peut se lire séparément, mais ensemble ils forment une vraie série) avec mon meilleur ami et partenaire en crime, Jonathan Lhuillier. Il est graphiste et auteur, il fait d’ailleurs la plupart de mes couvertures (c’est grâce à lui si elles sont aussi canon). Pour l’instant, il y a deux tomes de sortis : #MissionAssassin, et #MissionSuperHéros. Il s’agit de thrillers wtf complètement barrés, qui se passent dans notre monde, sans magie ou la moindre trace de fantasy. C’est à la fois drôle et sérieux, parfois tragique, c’est un croisement d’intrigue (enquête), d’action et de romance. Ce sont des romans LGBT+ également, avec des personnages variés, certains racisés, et ayant chacun ses problématiques à gérer. Nous avons deux autres opus en cours de formation ou d’écriture.
Enfin, j’ai la chance de travailler avec une dessinatrice de talent, Mélancolie Odd, avec laquelle j’ai fait des projets alternatifs : un manga (yaoi, donc romance entre hommes) adapté de mon roman Muse (sur fond de fantasy), un artbook (en cours) et un light novel (roman illustré) que je viens de recevoir chez moi alors que je vous parle. Ce sont des projets auxquels je tiens énormément, et que je suis fière d’avoir pu réaliser avec elle. J’espère que nous travaillerons encore longtemps ensemble, d’ailleurs nous devrions attaquer le seconde tome de Muse d’ici le début de l’année prochaine !
Pour finir, je réalise que j’en parle peu, de celui-ci, mais j’ai aussi écrit un petit livre sur les bénéfices de la danse orientale (La danse orientale pour votre santé). C’est un essai que j’oublie souvent, et pourtant il m’a pris pas mal de temps, et ça a été une sacrée aventure ! J’ai même eu la chance d’interviewer une danseuse pro internationale pour ce livre;
Je vous l’avais dit que je ne pouvais pas parler de mes romans un à un, n’est-ce pas ?
4-Êtes-vous en train d'en écrire un nouveau? Si oui, sans spoiler, pouvez- vous nous en dire quelques mots.
Je suis toujours en train d’en écrire des nouveaux… Actuellement, j’ai plusieurs projets en cours : un recueil de nouvelles dans l’univers des Amants de la Lune (dystopie post apocalyptique), qui est presque terminé (l’écriture, après il y aura un bon gros boulot de relecture, bien sûr !).
J’ai aussi écrit aujourd’hui même l’avant-propos pour un roman que je commence juste, Ton corps sera mon temple, et qui nous parlera de Liam, un jeune homme transgenre, et de Roman, un jeune homme atteint de la fibromyalgie. Ce sera un défi, ce roman, car je le veux assez léger et feel-good, tout en abordant des problématiques vraiment difficiles, que je veux traiter avec pertinence et un minimum de gravité. Ce projet me tient énormément à cœur, à titre personnel aussi bien que pour mes lecteurices.
J’ai également démarré cet été un roman léger nommé #UndocumentatlisteàCuba, qui fait suite à deux autres romans et raconte le voyage à Cuba de Camille et Juan, un documentaliste ronchon et son amoureux cubain et solaire, un voyage vers les racines de Juan, donc. Malheureusement, ce roman est actuellement en pause car je n’arrivais pas à me concentrer, or pour voyager en écriture… il faut un minimum de concentration, sinon je perds vite la connexion au récit.
Mes deux prochains quatre mains sont également en réflexion, à l’heure actuelle. Nous avons démarré le brainstorming pour l’un d’eux, avec Jonathan Lhuillier, mon coauteur (et BFF), et pour l’autre, c’est un recueil de nouvelles que nous avions déjà commencé l’an dernier (l’une des nouvelles est accessible sur mon wattpad, d’ailleurs) et que nous reprenons désormais.
Et puis enfin, ça ne compte pas tout à fait comme de l’écriture, mais j’ai fini ces derniers jours mon premier roman bit-lit, De crocs et d’argent, une histoire d’amour entre un vampire et un loup-garou, complètement wtf et délirante, qui brise absolument tous les codes de ce genre. Je suis en pleine relecture.
5-Avez-vous un rituel pour écrire ? Boisson ou nourriture, stylo fétiche...
Je me mets devant mon ordinateur, et zoup. J’ai souvent du thé, mais ce n’est pas un rituel à proprement parler, c’est juste que j’aime le thé.
6-Aimez-vous lire? Si oui, quel genre préférez-vous?
J’aime beaucoup lire, hélas j’ai peu de temps pour lire des romans, et en ce moment je n’en lis juste pas du tout (à part les miens, j’avoue, j’adore relire mes propres romans. Après tout, j’écris ce que j’aurais envie de lire, et mes personnages sont comme des ami·es, pour moi, alors il est toujours plaisant de les retrouver). Par contre je lis énormément de mangas ! Généralement entre 20 et 40 par mois.
Côté romans, mes genres préférés sont la fantasy et l’historique. À condition que ce soit vraiment bien écrit, cohérent et, dans le cas de l’historique, réaliste pour l’époque donnée. Je suis assez mauvais public. Je suis, à la base, une amatrice de grands classiques. J’ai passé mon adolescence à lire du Zola, du Hugo, du Stendhal, etc., alors forcément, j’aime quand le niveau littéraire est vraiment élevé, sinon j’ai du mal. J’ai aussi un vrai gros besoin de cohérence et de réalisme. J’ai tendance à voir les moindres erreurs, et ça m’agace. Dites-moi dans un roman fantasy qu’en plein combat que le héros prend une minute pour souffler, et vous m’avez perdue.
Dans tous les cas, en grande majorité, je lis des ouvrages LGBT+. Que ce soit en manga ou en roman, j’aime les histoires engagées qui parlent de sujets de société importants. Même en fantasy.
7-Quelle est votre goulif préférée? (goulif, patois saumurois=gourmandise)
Je suis très gourmande, mais je ne saurais pas trop dire ce que je préfère. Tout ce qui contient du chocolat. Et vegan sans gluten, parce que je suis vegan par choix et gluten free… par manque de bol dans la vie.
8-Avez-vous des compagnons à poils ou à plumes?
Alors, c’est compliqué ! Je n’avais pas d’animaux, mais j’ai déménagé et il y avait un chat livré avec la maison. Un « bébé » (un an à peu près) abandonné, qu’on a recueilli. On l’a appelé Yokaii. Mais des fois, il disparaît pendant plusieurs jours, alors c’est un compagnon infidèle, je dirais. Par contre, j’ai trois enfants, ça compte ?
9-Quel adage vous caractérise?
J’avoue que c’est toujours une question « tricky » pour moi. Je ne saurais pas me limiter à un adage. J’ai une personnalité qui est… très multiple. Et qui colle mal avec juste une citation. Mais je dirais que celle qui me parle le plus, c’est « Si l’on emporte ses manies, ses préjugés et ses exigences, on ne voyage pas, on se déplace. » Parce que c’est finalement valable pour tout dans la vie.
10-Qu'aimeriez-vous dire à vos futurs lecteurs?
Alexandre David-Neel a dit : « Celui qui voyage sans rencontrer l’autre ne voyage pas, il se déplace. » Ça ressemble à celle du dessus, c’est de la même autrice, d’ailleurs. Je remets cette phrase dans un contexte littéraire : lire, c’est un peu voyager. Et pour moi, lorsqu’on lit, on devrait mettre de côté tous ses préjugés, et aller pleinement à la rencontre des personnages. Chercher à capturer un peu de leur monde intérieur, se l’approprier, peut-être, en tout cas apprendre. Les arts ont toujours été un moteur d’évolution pour l’humanité. Et je trouve cela fabuleux tout ce que l’on peut apprendre et découvrir à travers un « simple » roman.
Écrire est ma passion, et bien plus encore... C'est pour moi un moyen de partager mon monde, de poser sur papier les histoires de ces personnages qui m'apparaissent au fil de mes rêves, le long d...
Mes nuits sans elle, c’est tout d’abord l’histoire d’une traque. Clara et Vincent, ont retrouvé les responsables de la disparition de leur fille adolescente, Sarah, et ils n’ont qu’une idée en tête, les faire payer. Ils emménagent dans une maison juste à côté de leurs ennemis et attendent le moment propice pour frapper. Mais Clara est sur le point de mettre au monde des jumelles et le couple attend la naissance pour agir. Cependant, rien ne se passe comme prévu. Sam et Lise sont-ils les monstres que les parents de Sarah imaginaient ? Pas si sûr. Et que faire quand Clara, au grand désespoir de Vincent, bascule peu à peu dans la confusion, la folie ?
Mon avis
Pour lire tous les livres de cette auteure dès qu’ils sont publiés, je ne pouvais que dévorer celui-ci également. J’y ai retrouve la plume alerte et mystérieuse d’Olivia Jones, distillant avec parcimonie de petites informations pour que le mystère ne soit résolu qu’à la toute fin...et quelle fin ! Je ne m’y attendais pas !
Un bon thriller au rythme soutenu, au récit prenant et au dénouement inattendu...Encore un bon Olivia Jones, quoi !
Pour illustrer musicalement ce retour de lecture, j’ai choisi Nuit du trio Carole Fredericks, Jean-Jacques Goldman, Michael Jones dont les paroles « tombent les apparences, nos longs, si longs silences... » évoquent bien ce récit.
Quand Nathalie Brunal ( auteur de feel good extra et grande gourmande) me recommande de tester les cookies cuisinés par sa fille...je n’hésite pas, je lui fais confiance et je goûte...et là oh malheur, je tombe en amour devant ces gateaux FA-BU-LEUX. Non seulement ils ont bio, mais ils sont délicieux et très digestes !
Bon je vous avoue que sur moi, ils ont eu un effet LEMBAS… ( Le lembaspeut être conservé très longtemps et présente des capacités nutritives élevées, « nourriss[ant] la volonté et donn[ant] une force d'endurance, ainsi qu'une maîtrise des nerfs et des membres dépassant celle des simples mortels…dixit wikipédia)
Mais je ne vous cache pas qu’ils sont certainement meilleurs que le pain elfique vu toutes les saveurs proposées...par contre, ils sont rassasiants !
Le carton est arrivé en très bon état, livré par mon charmant facteur. Je l'ai ouvert un peu trop abruptement ( le colis pas le facteur) et, le facteur est reparti avec un cookie à goûter !
Le site est simplement une vitrine où toutes les photos donnent envie de goûter… Alors, que prendre ? Le carrot cookie ? Le dark sésame bio? L’exotic mango ? … chaque nom fait saliver un peu plus...si vous ne savez pas quoi choisir, il vous est proposé un coffret découverte.
Alors, n’hésitez plus et faites comme moi : foncez sur le site et commandez votre premier cookie ( et tout plein d’autres avec!)..
Vous m’en direz des nouvelles !
En plus, si jamais vous calez...si si ça peut arriver ! Vous pouvez les congeler. Ils sont envoyés en sachet individuel.
Bienvenue sur les terres de mon imaginaire ...
Ce blog est dédié à mes livres de fantasy, de fantastique et autres genres...
Je chronique aussi les livres lus quel que soit leur genre... pour vous donner des idées lecture !
Je vous présente également des artistes que j’aime et qui sont à découvrir et à suivre...