Lara Lee a lu Argenix de florence Jouniaux
4e de couverture
Nous sommes en l’an 3245 après Jésus-Christ, sur Argenix, une planète lointaine au-delà du système solaire. L’harmonie règne parmi la population dont le bonheur repose sur une répartition équitable entre le travail et les loisirs. Mais deux incidents viennent perturber cet équilibre parfait. L’élite intellectuelle d’Argenix elle-même se sent dépassée et s’interroge. Comment et où trouver des réponses ? Seuls les Pères Fondateurs, originaires de la Terre, pourraient leur en apporter, mais ils ne sont plus. Une évidence s’impose : il faut entreprendre un voyage vers l’ancienne Terre et retrouver, si possible, des survivants du cataclysme. Comment le groupe d’Argeniens désigné mènera-t-il à bien cette périlleuse mission ?
Cette histoire imaginaire nous fait voyager dans l’espace-temps et nous questionne sur notre humanité. Dans une société post-apocalyptique fondée par une élite intellectuelle qui a fui la Terre, des Argeniens triés sur le volet doivent retrouver les racines de leur civilisation. Durant leur périple, le vaisseau se pose sur d’autres planètes, dont certaines avec des êtres humains, leur apportant un chaque fois un regard neuf sur la définition de l’Homme. Ainsi, ce roman qui nous emmène dans l’imaginaire de l’auteure est aussi une question sur le devenir de notre planète dans les siècles à venir…
Mon avis
Bien loin des sagas telles Star Wars ou Star Trek, Argenix est une œuvre de science fiction qui met en relief le côté sociétale d’une civilisation dite évoluée.
Descendants de savants terrestres, les Argéniens ont construit une société qui se veut parfaite mais qui a des failles qui vont leur être brutalement révélées.
Mais cette communauté est-elle réellement équilibrée ? Le lecteur se voit projeté sur cette planète à la vie moderne et bien avancée. Cependant, il existe des castes : Selon que l’humain soit mégariste ou ergaste, il n’a pas la même vie. Certains décident, d’autres travaillent aux plus basses tâches. Tout le monde se dit content de sa vie ...Oui, mais...Ils ne connaissent pas d’autre système que celui imposé par les pères fondateurs.
Le début est un peu complexe à lire car l’auteur apporte de nombreux détails sur la vie des Argeniens. Personnellement, j’ai pris des notes pour m’y retrouver. Les personnages sont également très nombreux et c’est perturbant. Ce n’est pas un roman comme les autres. C’est plutôt la peinture d’une société sur le déclin qui veut redonner un souffle nouveau aux siens.
Pas fan de ce genre, j’avoue avoir apprécié la balade même si je l’aurai davantage dégustée en plusieurs tomes pour que les informations soient moins massives.
Un extrait du livre : « Notre civilisation est trop… aseptisée. Nous avons une technologie remarquable mais nous manquons d’expérience dans le domaine des sentiments. Nous sommes, comment dire ? Des atrophiés du cœur. »
Pour illustrer ce retour de lecture, j’ai choisi Within Temptation - Whole World is Watching dont la musicalité correspond à la société argenienne ( à mon humble avis).