4e de couverture
Les Kergallen... une famille où la magie se transmet de mère en fille. Auprès des Kergallen, Nina la révoltée a trouvé un certain équilibre. Mais cet apaisement est mis à mal par la présence silencieuse et étrangement distante de l'homme qu'elle aime, retrouvé après une trop longue séparation et de nombreuses épreuves. Ils ont changé, l'un et l'autre, mais sauront-ils accepter ce qu'ils sont devenus pour aller de l'avant ? Lorsque Nina, taraudée par le passé, se lance dans une quête très personnelle et y entraîne Marzhin se présente peut-être l'occasion pour eux de conjurer leurs blessures. Et, qui sait, d'apporter une réponse à la question que se posent tous les Kergallen : pourquoi la magie ne touche-t-elle que les femmes ?
Mon avis :
Dans cet opus, les Kergallen laissent la lumière à leur ancêtre : Nina ou Nynève. Le trio qu’elle forme avec Marzhin et Morrigan est le cœur qui fait battre ce récit.
Et cette histoire est prenante et surprenante. Entre magie et réalité, on y croise Mélusine, Merlin, Vivianne, Morgane et j’en passe.
Le lecteur est transporté tantôt en Terre des hommes, en Bretagne, tantôt chez les fées en Faërie, tantôt dans le royaume angélique de Gwenwed.
La légende d’Excalibur vient se greffer au milieu de toute cette aventure qui ne tolère aucun temps mort. Et des pans de vie de Merlin sont également dévoilés.
Si la plume d’Aurore Aylin m’arrache souvent un sourire grâce aux Chipies Kergallen, elle a su aussi mettre de l’eau dans mes yeux plus d’une fois lorsqu’il s’agit de l’histoire de Nynève, Marzhin et Morrigan.
Ma scène « chouchou » : la vengeance des Chipies dans un magasin de fringues... à lire !
Côté espièglerie, dans cet opus, bien que Corentin soit toujours au top, la petite Lili lui vole la vedette... à suivre !
En résumé : un livre magnifique où règne magie et amour rimant avec immortalité. Qui peut se prévaloir d’un amour de plusieurs millénaires ? Un livre qui m’a fait vibrer du début à la toute fin...un livre à lire ...mais surtout une saga à dévorer !